Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
L’abattoir de Montauban toujours actif grâce à l’implication de la Ville
Conseil municipal
Communiqué mairie. Lors du conseil municipal du 26 novembre, le dernier rapport d’activité de l’abattoir de Montauban a été présenté... L’occasion de revenir sur l’opération de sauvetage que la Ville a mené ces dernières années pour sauvegarder l’emploi et cet outil économique indispensable aux éleveurs de tout le Tarn-etgaronne et des départements voisins.depuis de nombreuses années, la volonté de la Ville de Montauban a donc toujours été le maintien en activité de cet abattoir municipal comme en témoignent les lourds investissements (4 millions d’euros) consentis en 10 ans. Il était l’un des derniers abattoirs publics de cette ampleur en Occitanie.la préservation des emplois directs et indirects qui en découlent étaient donc un enjeu pour la Ville et pour le maintien de l’élevage dans notre région.malgré l’indifférence de la Chambre d’agriculture du Tarn-et-garonne et de toutes les autres collectivités territoriales, la Ville de Montauban a donc oeuvré durant toute la procédure de redressement judiciaire pour garantir la pérennité de cet outil indispensable aux petits éleveurs locaux. La survie de leur activité aurait en effet été rendue très incertaine par la disparition de cet abattoir de proximité. Appliquer les règles très strictes de transports des bêtes vivantes vers un abattoir beaucoup plus éloigné aurait en effet été trop contraignant pour eux.profitant d’une bonne dynamique des salariés de l’ancienne Société d’exploitation des Abattoirs de Montauban (SEAM) dont les emplois ont été conservés, la Ville a pu mener le travail de fond qui a conduit à la reprise de l’activité par la Société de Gestion de l’abattoir de Montauban (SOGAM). La SOGAM est composée d’arcadie Sud-ouest, de la Ferme de Cambes, de Viandes Occitanes, de
l’abattoir et découpes des Tuileries et de la COOP Agricole des producteurs de porcs du Tarn-et-garonne.
Ce partenariat n’aurait pu se faire sans la Ville de Montauban et l’implication de ses élus Marie-claude Berly et Robert Infanti. En effet, les audits conduits par SVA Jean Rozé, l’unique centrale d’achat d’intermarché pour le boeuf, se sont déroulés dès 2017 et ont conclu à la bonne qualité du travail fourni et du potentiel de l’abattoir tant pour la composante abattage proprement dit, que pour lacomposante bien-être animal. C’est à la suite de cela que la SEAM avait pu obtenir une intention de commande de la centrale d’achat d’intermarché ce qui garantissait un volume d’abattage suffisant et offrait un gage de qualité de l’équipement.