La bonne adresse

Effet secondaire de l’avènement du numérique et du GPS, « l’adressage», qui consiste à nommer chaque voie d’une commune et à numéroter chacune des constructions qui les bordent, est devenu incontournable, afin que toute âme qui vive puisse être localisée au plus vite par les secours, les facteurs, les livreurs, le percepteur, les démarcheurs et les visiteurs de tout poil. Fin de la semi-clandestinité et de l’anonymat paisible…

Depuis quelques semaines, Roland Noyer, premier adjoint, a entrepris, avec l’aide du secrétariat de mairie, le recensement des multiples routes, chemins vicinaux et chemins ruraux qui sillonnent la campagne moliéraine et traversent ses hameaux, les rues de la bastide proprement dite ayant déjà été baptisées et numérotées en 2005.

Un inventaire qui se doit d’être précis pour n’omettre aucun élément du réseau et n’oublier personne, et qui se concrétisera par l’apposition de panneaux indicateurs ainsi que de plaques individuelles (à la charge de la municipalité).

Nombre de nos concitoyens vont donc, sans déménager, changer d’adresse et auront à apprendre par coeur le numéro (parfois à quatre chiffres) qui leur sera attribué, correspondant à la distance métrique entre le début de la voie où ils résident et leur domicile.

Quant aux appellations (qui seront soumises à l’approbation du conseil municipal) elles devraient peu ou prou correspondre à la direction générale de la voie pour les axes principaux, aux lieux-dits desservis, à un élément géographique, à la proximité d’un édifice public ou patrimonial. Seule exception envisagée : l’unique rue d’espanel débouchant sur le « chemin vieux » (parallèle à la départementale) prendrait le nom de Gaston Bouniols, homme politique éminent (maire, sénateur, ambassadeur) dans les années 1925/1939, natif du hameau.

Quel nom pour les voies desservant plusieurs lieuxdits?