Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Les moustiques vecteurs de maladies
Vendredi 1er février, une réunion était organisée par le Laboratoire Départemental en collaboration avec l’agence Régionale de Sante et le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement. Trois intervenantes représentaient chaque organisme. Au programme, présentation des aspects réglementaires et épidémiologique, les missions du laboratoire, la situation en France, dans le département et à Dunes et pour conclure ; les missions de formation. Cette réunion était suivie des 3 ateliers et un quiz en fin d’animation. Chaque personne pouvait repartir avec une documentation sur ce sujet passionnant.
Une maladie vectorielle est transmise par un vecteur, souvent un arthropode se nourrissant de sang, tel le moustique. En piquant une personne ou un animal infecté, il ingère les parasites, virus ou bactéries contenus dans le sang. Après un délai d’incubation de quelques jours, l’insecte contaminé peut transmettre l’agent pathogène à une personne saine à l’occasion d’une autre piqûre. Dans un contexte de changement climatique et de mondialisation des échanges, les maladies vectorielles ont tendance à apparaître dans des secteurs géographiques épargnés jusqu’alors, ou, comme le paludisme, à réapparaître dans des secteurs où elles avaient disparu. Chaque année, des voyageurs infectés revenant de pays où sévissent ces maladies (Océan Indien, Antilles, Guyane et Asie du Sud-est en particulier), « introduisent » ces virus en métropole.
En 2015, en France métropolitaine, 135 cas de dengue et 29 cas de chikungunya ont été déclarés. La plupart étaient importés mais 6 cas autochtones de dengue ont été détectés à Nîmes. Cet épisode de transmission autochtone fait suite à un foyer de 11 cas de chikungunya autochtones à Montpellier en 2014.
Le chikungunya La dengue Le virus Zika La fièvre du Nil occidental (West Nile virus). La fièvre jaune. Le paludisme (Site de L’OMS). Le moustique Aedes albopictus (communément appelé « moustique tigre ») peut véhiculer des virus comme ceux du chikungunya, de la dengue et du zika. Il est notamment présent dans les départements français de l’océan indien où il a provoqué une très importante épidémie de chikungunya en 2006. Sa première installation en métropole a été constatée en 2004 à Menton. Fin 2015, le moustique tigre était implanté durablement dans 30 départements de métropole. Il est également présent à La Réunion et à Mayotte. Dans les départements français d’amérique (Guadeloupe, Martinique, Guyane), le vecteur à l’origine des principales épidémies de dengue, de fièvre jaune, de chikungunya et, depuis fin 2015, de zika est le moustique Aedes aegypti.
Certaines espèces de moustiques autochtones peuvent également être vectrices du virus West Nile (plusieurs cas d’infection humaine et équine ont été signalés en Camargue et dans le Var en 2003-2004), en Camargue et dans les Bouchesdu-rhône en 2015), ou de parasites responsables du paludisme. L’anophèle était le vecteur du paludisme en France Métropolitaine et en Corse. A ce jour il n’y a plus de transmission locale du paludisme en France, excepté à Mayotte et en Guyane. » “Source Ministère des Solidarités et de la Santé” «Recueillir sur le site internet».