Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
“La voie de la souplesse”
C’est avec passion que Michel Degrande a partagé sa connaissance du monde du judo avec les membres du Rotary lors d’une conférence qu’il a commencé en rappelant dans un bref résumé l’histoire du Japon.
«On ne juge pas un homme au nombre de fois où il tombe, mais au nombre de fois où il se relève.» (Jigoro Kano)
Avec ses codes moraux et ses différentes prises le judo est originaire du Japon. C’est en 1882 que Jigoro Kano a créé le Judo, littéralement « voie de la souplesse» un art martial de combat non violent, non offensif qui permet avant tout de s’épanouir, d’être en harmonie avec soimême et surtout avec les autres.
La légende dit que pour établir les principes du judo, il s’inspira du spectacle d’arbres couverts de neige, lors d’un hiver rigoureux: Sous le poids de la neige les branches de cerisiers cassaient alors que les roseaux, plus souples pliaient pour se débarrasser de ce poids... La voie de la souplesse était née.
Le judo est une discipline qui favorise l’acquisition de l’équilibre et d’une certaine souplesse, ceci permet de libérer l’agressivité naturelle et apprendre la maîtrise de ses gestes... C’est un art martial, un sport, une école de vie... Un principe de vie qui prône des valeurs comme la politesse, la sincérité, le respect, la modestie, l’amitié, le contrôle de soi, le courage. Certaines de ces valeurs sont directement extraites du code des principes moraux des samouraïs japonais.
Son histoire en France en quelques dates :
Mikinosuke Kawaishi fonde en 1937 le Jiu-jitsu Club de France, dont le président d’honneur est Jigoro Kano
En 1946 P. Bonet Maury fonde la Fédération française de judo et de jiu-jitsu il en est le 1er président
En 1947 est fondé le collège des ceintures noires de judo. C’est aussi à cette époque que se développera le côté sportif et qu’il y aura les premières compétitions.
En 1955 un diplôme d’état de professeur de judo est créé (il doit être affiché dans les clubs).
C’est en 1972 à Munich que le judo fût admis comme sport olympique pour les hommes, il a fallut attendre 1996 pour les femmes.
Il y a en France plus de 5 600 clubs et la fédération compte près de 600 000 licenciés.
Après cette conférence chacun a pu observer objets, souvenirs, photos que leur propriétaire, M. Degrande, avait amené ainsi que son kimono et sa ceinture noire.isp