Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
"Chabrol, l'anticonformiste", raconté par sa belle-fille sur Arte
la jacquerie bretonne à plus d’un milliard d’euros ! Eh oui, le peuple râleur n’a pas toujours raison ! Actuellement c’est à celui qui râlera le plus fort parce que y en a marre et puis c’est tout ! Euh… oui mais c’est un peu court ! Observons qu’à l’heure de cette nouvelle jacquerie numérique, sur les réseaux sociaux, chacun peut dire tout et son contraire, parce qu’après tout ils ont bien droit à leur minute de gloire…non ? Regardez la fameuse «Jacline» sur les chaînes d’infos qui débite à en perdre haleine un monceau de banalités du genre la pluie mouille, le soleil la sèche…et avec ça aucun argument étayé, aucune solution pensée… du blabla ! Et oui, une jacquerie numérique je vous le dit, qui gonfle le bourrichon et provoque la chienlit…! A bon entendeur.
Arte diffusera dimanche "Chabrol, l'anticonformiste", un portrait tendre et joyeux du cinéaste réalisé par sa bellefille et ancienne collaboratrice, Cécile Maistrechabrol, inséré dans un cycle consacré par la chaîne à la figure de la Nouvelle vague.
"J'ai essayé de faire un portrait fidèle de l'homme que j'ai connu et beaucoup aimé", avait confié la réalisatrice lors de l'avant-première de ce documentaire diffusé au Fipadoc de Biarritz en janvier. "Claude Chabrol a fait 58 films en 50 ans et puis 30 téléfilms aussi. Il a vécu une longue vie, je pense que chacun a son Chabrol et je vous livre le mien".
Dans ce portrait de 56 minutes riche de nombreuses images d'archives, elle raconte l'enfance joyeuse dans la Creuse du petit Claude pendant la Seconde guerre mondiale, puis les études de pharmacie dans le Paris de l'après-guerre qu'il sèche pour aller à la Cinémathèque, et les premiers films qu'il produit grâce à sa première épouse avant de passer à la réalisation de son premier long métrage, "Le Beau Serge".
Sur un ton à la fois drôle et sensible, on suit la longue carrière du cinéaste, la rencontre avec l'actrice Stéphane Audran, sa muse et deuxième épouse, puis avec Aurore, sa scripte et la mère de Cécile Maistre-chabrol, la réalisatrice, que le cinéaste a adoptée.
On découvre, ponctué d'extraits de ses films, l'ambiance bon enfant et familiale des tournages -deux de ses trois fils et sa fille adoptive travaillent avec lui-, le goût de la bonne chère et les bons mots de ce libre-penseur pipe au bec sur les plateaux télé.
Les témoignages d'isabelle Huppert et François Cluzet, deux de ses acteurs favoris, ou encore celui de la sociologue Monique Pinçoncharlot, viennent compléter le portrait de ce chroniqueur ironique de la bourgeoisie, décédé en 2010.