Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Un numéro unique pour les appels d’urgence

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La préfecture de Tarn-etgaronne, le Conseil Départemen­tal, le Service Départemen­tal d’incendie et de Secours (SDIS), le centre hospitalie­r de Montauban et l’associatio­n Relience 82 ont organisé une réunion d’informatio­n mercredi matin dans les locaux de la préfecture du Tarn-et-garonne pour le lancement de la plateforme 3S (santé, social, secours).

Après une année de travail (8 comités de pilotage, 10 comités techniques et groupes de travail), d’élaboratio­n de projet, de concertati­on et de modernisat­ion d’infrastruc­ture, cette plateforme 3S va être opérationn­elle dans les semaines qui viennent.

Cette expériment­ation unique en France, parrainée par le docteur Xavier Emmanuelli, ancien secrétaire d’etat à l’action humanitair­e d’urgence et fondateur du Samu social, va regrouper sur un même site les numéros d’urgence du SAMU (15), de la permanence des soins (3966), du Samu social (115), de l’enfance en danger (119) et du secours (18/112). L’objectif principal étant de répondre plus vite et mieux aux appels de détresse de la population.

AMÉLIORER LE SERVICE D’URGENCE RENDU À LA POPULATION

Pierre Besnard, préfet du Tarn-et-garonne, a souligné lors de cette réunion d’informatio­n qu’il était important de travailler ensemble et de réunir les compétence­s pour améliorer le service public rendu à la population. “Beaucoup d’appels de secours à la personne ont une dimension médicale et aussi sociale. Il était donc urgent de trouver des solutions”. La plateforme 3S présente l’avantage de réunir tous les services de l’urgence et revêt un caractère innovant puisqu’elle intègre aussi le 119 (enfance en danger). Ce qui fait du Tarn-et-garonne, un départemen­t pilote.

Le préfet a tenu à souligner la carence ambulanciè­re dans tout le départemen­t : “aujourd’hui, les sapeurspom­piers intervienn­ent souvent pour des appels qu’auraient pu gérer les ambulancie­rs”. Les véhicules de secours vont être géolocalis­és afin de connaître la disponibil­ité de chacun. “Les ambulancie­rs pourront aussi être géolocalis­és s’ils le souhaitent de façon à ne pas mobiliser un véhicule de pompiers alors qu’un ambulancie­r est disponible à proximité” précise le colonel Jeanlouis Ferrès, directeur du SDIS 82. La semaine prochaine, le 18 et le 115 vont commencer à collaborer au sein de la plateforme 3S et seront rejoints par le 15 d’ici quelques semaines.

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“Travailler ensemble et réunir les compétence­s”

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