Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Un Conseil Municipal ordinaire
Après avoir procédé à l’appel et désigné une secrétaire de séance, Mme Brigitte Barèges a souhaité donner la parole à Mme Laurence Pagès, adjointe, pour une présentation rapide du CCAS. Puis les différentes délibérations prévues à l’ordre du jour ont été débattues.
Les statuts de la Communauté d’agglomération du Grand Montauban ont été mis en conformité permettant d’intégrer la commune d’escatalens.
Une longue discussion a eu lieu concernant la désaffectation et le déclassement du bâtiment « embarcadère » situé place Lalaque.
Ce bâtiment, bien connu des montalbanais, édifié place Lalaque, ancienne halle couverte, est connu sous le nom de l’embarcadère, en mémoire de son usage en tant que gare routière. Crée en 1935, avec une architecture emblématique de la reconstruction postinondation de 1930, ce bâtiment a eu plusieurs affectations. Initialement une halle de marché couvert, puis une gare routière à partir de 1967. Fin des années 1990, il prend le nom d’embarcadère et devient une salle de spectacle. En 2001 il accueille les étudiants de L’IUP Arts Appliqués, puis enfin l’association la Boite à Malice qui oeuvre à la promotion et au développement du cirque.
Ce bâtiment est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 2005 et est labellisé «Patrimoine du XX° siècle».
Dans la mesure où l’activité des Arts du Cirque sera relocalisée dans les locaux du nouveau Palais des Sports, la ville à donc décidé de redynamiser le site et d’en faire un lieu d’animation et de restauration tout en préservant le patrimoine que représente ce bâtiment.
Un projet propose de créer une espace convivial de restauration et d’animation autour de différents stands proposant divers types de cuisine, tout en préservant l’esprit de la halle couverte. Des tables centrales et des assises devraient permettre aux clients de manger sur place. L’accent sera mis sur les produits locaux et les circuits courts.
Mme Meignan pour le Rassemblement Montauban Citoyenne, tout en confirmant que le quartier mérite d’être réhabilité, fait part de ses réserves sur le fait que ce projet soit un projet privé et a regretté que: “n’ayons pas nos propres projets pour ce bâtiment.” Elle a questionné Mme Barèges : « Est-ce que la priorité de la collectivité n’est pas la satisfaction des besoins de nos administrés, avec comme boussole l’intérêt général ?»
Réponse de Mme Barèges : «Dans toutes les décisions que je prends, j’ai toujours en ligne de mire l’intérêt général et je n’accepterai pas que vous puissiez mettre en doute cette vision que j’ai depuis que je dirige la ville. J’ai toujours le souci de l’intérêt financier de notre commune et en même temps de promouvoir des projets de qualité pour dynamiser, pour animer, en l’occurrence ce quartier qui le mérite. Chaque fois que nous pouvons déléguer au privé des choses qu’ils font mieux que nous, je ne m’en prive pas, c’est autant de dépenses que nous n’aurons pas à engager.»
Une délibération a eu lieu concernant le lancement d’un audit “bâtimentaire” dans les 38 établissements scolaires de la ville. L’objectif sera d’effectuer une mise à niveau des équipements, de vérifier les principes constructifs et de définir les axes d’améliorations des performances énergétiques de ces bâtiments.
M. Portolès pour Montauban citoyenne se réjouit de voir que ses nombreuses alertes ont été enfin entendues. «Cet audit est une bonne chose qui devra déboucher sur un plan de rénovation ambitieux.»
A noter également la volonté de mise en oeuvre du dispositif « Bougez sur Ordonnance » et la sollicitation du Label « Ville vivez bougez ». Depuis 2016 le médecin traitant peut prescrire au patient atteint d’une affection de longue durée (ALD), une activité physique adaptée, dispensée par un intervenant qualifié. Certaines associations sportives montalbanaises ont formés des éducateurs spécialisés à l’accueil de ces patients. La ville souhaite s’appuyer sur ces acteurs locaux déjà mobilisés pour mettre en oeuvre le dispositif « Ville Vivez Bougez ».
La réunion c’est terminée par une mise au point de M. Jean Tekpri, conseiller municipal, par rapport aux messages haineux, mensongers, et diffamatoires, qui peuvent circuler sur certains réseaux sociaux.