Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
WEB RADIO : LA POLÉMIQUE !
La référente d'en Marche 82 refuse de participer à une émission politique...
On aurait pu penser à un pétard mouillé, mais non la troposphère politique et médiatique régionale réagissait aussi vite que la foudre frappant une rambarde métallique. La députée Valérie Rabault dégainera la première et ne ratera pas sa fenêtre de tir. Puis, l’information circulera sur les réseaux sociaux et dans la presse. Mais, de quoi s’agit-il exactement ?
On aurait pu penser à un pétard mouillé, mais non la troposphère politique et médiatique régionale réagissait aussi vite que la foudre frappant une rambarde métallique. La députée Valérie Rabault dégainera la première et ne ratera pas sa fenêtre de tir. Puis, l’information circulera sur les réseaux sociaux et dans la presse. Mais, de quoi s’agit-il exactement ? Allons droit au but : le refus de la référente d’en Marche 82 à sa participation au débat politique de la web radio. Un exercice déjà effectué par de nombreux élus du département. Dans leurs rôles, les “citoyens gilets jaunes” regrettaient de ne pas pouvoir accueillir au micro Stéphanie Arakélian-galan, rencontrée à plusieurs reprises dans d’autres circonstances. Le groupe nous confirme qu’il organisera un grand débat à la maison du peuple à Montauban, lundi prochain, 18h.
Un extrait du communiqué de Valérie Rabault : “...un exercice de démocratie, qui ne devrait faire peur à personne, et certainement pas à celles et ceux qui se prévalent de porter la parole présidentielle. J’ai pris connaissance du refus de la responsable départementale de la République en Marche de participer à une interview de la web radio des gilets jaunes, au motif qu’elle ne serait « pas convaincue sur l’aspect constructif d’un passage sur cette radio ». Ce refus illustre à mes yeux l’hypocrisie de la République en Marche qui veut bien un grand débat, mais à condition qu’il soit organisé par elle et que seules les questions qu’elle a choisies soient posées. Ce refus fait donc planer un sacré doute sur la sincérité du grand débat voulu par le Président de la République. Ce refus traduit la déconnexion totale du Président de la République et de sa représentante dans le Tarn-et-garonne face aux fractures et aux mouvements qui se font jour dans notre pays.”
STÉPHANIE ARAKÉLIAN-GALAN RÉAGISSAIT IMMÉDIATEMENT :
“On nous accuse de refuser le débat en n’allant pas sur la radio des gilets jaunes du 82 ? LAREM 82 a rencontré à quatre reprises des citoyens du mouvement des gilets jaunes ! A Castelsarrasin, à Moissac et à Montauban, au rond-point d’aussonne, en décembre dernier. Il y a moins d’un mois, une fois de plus au marché gare de Montauban, nous avons partagé un échange constructif, un débat de plus de deux heures qui nous a permis de lever certains malentendus et nous avons pu étudier ensemble que 6 sur 11 des revendications étaient dans le programme d’en Marche. Nous nous étions engagés à fournir notre programme officiel ce que nous avons fait. Et en témoignage du bon climat, nous leur écrivions alors : « C’est bien d’échanger entre personnes qui exercent leur citoyenneté car le plus terrible c est l’inaction et le désintérêt. Nous n’avons pas forcément les mêmes idées mais il y a des choses que vous retrouverez » Nous sommes dans un pays libre. Le terrain d’un débat se choisit ensemble. On ne se l’impose pas les uns aux autres. Ce n’est pas la première fois que nous refusons une invitation et ce ne sera pas la dernière. Où est donc le problème ? Nos adversaires politiques, de droite comme de gauche, toujours prêts à récupérer tout et n’importe quoi, ont tenté d’en faire une histoire.
LA DÉPUTÉE PS AUX ABOIS S’EST MÊME FENDUE D’UN COMMUNIQUÉ...
...dans l’heure. Franchement elle n’a rien d’autre à faire...la maire de Montauban, avait enfilé le même costume, à Souillac devant le Président de la République pour évoquer la question migratoire en en faisant une revendication des gilets jaunes!..” Et la responsable départementale de conclure: “Maintenant, l’heure est au grand débat national sur tout le territoire, avec tous les français : un grand moment de démocratie collaborative. Nous aurons l’occasion de débattre ensemble dans des salles municipales, sur des radios, sur des plateaux, dans des lieux apartisans puis de nous rencontrer à nouveau pour échanger sur les propositions remontées. Nous travaillons et débattons avec tous les citoyens de ce pays qu’ils aient un gilet jaune ou pas. La souffrance et la citoyenneté n’ont pas de couleur. Faire de la politique autrement c’est aussi ça !”