Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
« *Black Thursday »
Les déficits sont tellement importants qu'il est illusoire de croire qu'il suffit de bloquer des rues Mardi 5 Décembre pour résoudre une crise d’état. On ne peut raisonnablement dépendre de l'etat pour les aides sociales et revendiquer régulière- ment contre lui … n’est-ce pas ? L'économie française souffre de problèmes structurels que les gouver- nements des dernières dé- cennies ont « courageusement » évités ; Seules des réformes systémiques comme celles de Charles de GAULLE ou POMPIDOU en son temps permettront de les résoudre . Y renoncer seras mortifère. C'est pourtant ce que l'on fait depuis 40 ans, on voit le résultat : 2300 milliards d'euros de dettes publiques, et 100 milliards de déficit commercial par an. De facto, la schizophrénie de certains fera inéluctablement que nos enfants paieront une note très salée si les réformes comme celle des retraites, sont encore une fois détricotées ou ajournées sous la contrainte grévistes de toujours les mêmes privilégiés… ! N’oublions pas que le respect des générations futures passe aussi par le fait de trouver pour le moins anormal de faire combler les trous de sa caisse de retraite par tous ceux qui n'ont pas la possibilité de prendre le pays en otage…mais qui en ont vraiment marre de payer ! Dans ce mouvement social en prévision, il y a évidemment des gens très différents. La grande majorité est de bonne volonté, elle exprime son inquiétude face à l’avenir qu’elle ne peut percevoir, mais également face à ses difficultés journalières que l’on comprend et partage ; Serait-il incongru de souligner la récupération politique de ce mouvement du 5 Novembre par certains partis politique ...? Ne serait-il pas judicieux pour ceux-ci , de s’interroger sur les causes réelles de cette crise politico-économique qui ne date pas de hier, et de s’arrêter de penser que la réponse est toujours, toujours… institutionnelle ? En l’espèce, nul n’a le droit de souhaiter à ce point que la colère de notre peuple se transforme en rage et en désespoir, et encore moins ces donneurs de leçons privilégiés issus d’un autre siècle ! A bon entendeur…