Pour les marchés : stop ou encore ?

C’est la grande question que se posent en cette fin d’année, les investisseurs internationaux comme les investisseurs privés. Faut-il continuer à acheter pour ne pas manquer la continuation de la hausse ou faut-il vendre pour concrétiser les plus-values exceptionnelles générées cette année ? Dans la réalité, cette question primordiale restera sans réponse pour l’instant, même si une troisième voie est actuellement utilisée à la faveur de la trêve des affaires pour Noël : ne rien faire dans un sens ou dans l’autre et rester l’arme au pied. Cette attitude se retrouve dans les faibles volumes actuels, permettant du reste, à certains opérateurs de pousser les cours qui apparaîtront en fin d’année dans les comptesrendus. Les décisions pour « stop » ou « encore » attendront donc le début de l’année, en essayant de savoir si la tendance boursière à Paris, continuera d’ignorer la réalité économique dégradée, confirmée par Bercy, qui abaisse les taux de croissance prévus pour 2019 et 2020. La continuation de la hausse repose toujours sur la politique de facilités des banques centrales et en particulier de la BCE, mais pour cette dernière, il y a la possibilité d’une inflexion de la part de Christine Lagarde, nouvelle présidente. En attendant, les taux zéro et négatifs laissent les placements boursiers comme les seuls à procurer des rendements positifs, d’autant plus que des menaces réglementaires planent sur l’assurance Vie. Les grandes décisions et orientations seront donc prises au début de l’année, mais la Communauté financière peut déjà se réjouir des résultats de cette année avec un CAC 40 gagnant plus de 25% et dépassant les 6000 points, pour la première fois depuis juillet 2007.