Les manipulateurs radio en colère

Les manipulateurs radio exercent en radiologie, au scanner, à L’IRM, en radiothérapie, en médecine nucléaire, en radiologie interventionnelle et en électrophysiologie, en utilisant des technologies de plus en plus complexes. Nous sommes des techniciens médicaux.

Pour la réalisation de ces examens, nous sommes amenés à pratiquer des actes « infirmiers » (pose de perfusion, soins, injections médicamenteuses, soutien psychologique, manutention…), nous revendiquons donc notre rôle de soignants.

Confrontés aux mêmes difficultés que l’ensemble des personnels hospitaliers, notamment des urgences, nous n’avons pourtant pas été éligibles au dispositif de la prime « Buzyn». Cette absence de reconnaissance à la juste valeur de notre métier a déclenché un mouvement national de revendications débuté le 21 novembre 2019, avec la participation de plus de 200 centres d’imagerie sur tout le territoire français. En l’absence de réponse aux demandes d’entretien après de la ministre de la santé, ce mouvement perdure. En parallèle des revendications nationales, les manipulateurs radio du centre hospitalier de Montauban ont engagé des négociations avec la direction, pour obtenir de meilleurs conditions salariales pour les nouveaux embauchés, une politique de formation adaptée aux nouvelles technologies et aux nouvelles compétences

(hypnoanalgésie, échographie), le renouvellement des salles de radiologie vieillissantes (13

ans) trop souvent en panne (...). Le but de ces demandes est d’obtenir de meilleures conditions de travail pour une meilleure prise en charge des patients. La direction du centre hospitalier a mis un terme aux négociations, à la suite de l’arrêt de tâches dévolues aux médecins et jusque-là réalisées par les manipulateurs radio.

Aujourd’hui 100% des manipulateurs titulaires sont grévistes. (Communiqué extrait)

La préfecture n’a pas échappé au mouvement national...