LES ÉPREUVES ANTICIPÉES PERTURBÉES

Alors que les épreuves anticipées du BAC devaient se tenir avec la mise en place des épreuves de contrôle continu suite à la réforme initiée par Jean-michel Blanquer, certains lycéens se sont rassemblés devant le lycée Bourdelle bien décidés à perturber le déroulement des épreuves.

Les professeurs hostiles à la réforme se sont également rassemblés soutenus par quelques parents d’élèves. Depuis le 5 décembre, les équipes d’histoire géographie, de mathématiques et de langues du LGT Bourdelle ont fait part, par courrier, au Recteur, avec copie au DASEN et au proviseur, de leur décision à l’unanimité de ne pas participer, ni de se charger de l’organisation et de la correction, des E3C considérant que les conditions ne sont pas réunies pour permettre la réussite des élèves à cet examen.

Leurs revendications concernent le temps de préparation des élèves, quatre mois seulement, jugé insuffisant pour les présenter à ce type d’examen, le flou sur les conditions d’organisations, les fuites constatées de sujets, la disparité des conditions de passage d’un établissement à l’autre.

Pour terminer les conditions de rémunération méprisantes (dixit) pour la correction des copies.

Le proviseur, contacté, n’a pas souhaité nous répondre, mais il semblerait qu’une cellule de crise soit en cours en concertation avec le ministère et que les épreuves ne se tiendront pas. Pour éviter d’éventuelles dégradations, certains accès ont été bouclés.

Des lycéens se sont rassemblés devant le lycée Bourdelle bien décidés à perturber le déroulement des épreuves.

Des lycéens motivés

Le message est clair