Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Les intercommu­nalités prennent de l’importance

-

Avec sa dette par habitant parmi les plus faibles des grandes métropoles, Toulouse fait figure de ville très bien gérée. Toutefois les journalist­es du magazine Capital relèvent une incohérenc­e dans un article intitulé : « L’exemple de la ville où les équipement­s sont surdimensi­onnés ». Peutêtre le choix de l’avenir.

D’autres métropoles sont aussi épinglées comme Lille qui « cumule les sureffecti­fs » ou Lyon « où le temps de travail est inférieur à 35 heures ».

En revanche, Bordeaux est plutôt épargnée sous le titre : « la ville où l’on paie beaucoup d’impôts mais qui investit » pour améliorer le cadre de vie d’une population qui augmente de 2000 habitants tous les ans.

C’est le même cas de figure qui se pose chez nous dans les intercommu­nalités du Grand Montauban et de Grand Sud Tarn-et-garonne qui profitent de la proximité toulousain­e. Une ville comme Montauban gagne tous les ans 800 habitants supplément­aires.

Dans l’est du départemen­t, la problémati­que est inverse puisque les communes de la Comcom du Quercy Rouergue et des gorges de l’aveyron doivent faire autant mais avec moins de moyens.

Ainsi le maire de Parisot ne ménage pas ses efforts pour maintenir des services dans sa commune avec récemment l’inaugurati­on d’une crèche. Alors, malgré des frais de fonctionne­ment en légère baisse, les impôts restent plus élevé qu’ailleurs mais c’est le prix à payer pour garder un village vivant est agréable à vivre.

De l’autre côté du départemen­t, la Comcom des Deux-rives est le parfait exemple du poids que peut prendre une intercommu­nalité dans les finances locales. Là-bas des villages comme St-cirice, Dunes, Merles ou Saint-loup qui ont une dette quasi inexistant­e à l’échelon communal se retrouvent dans le rouge dès que l’on y associe la dette de l’intercommu­nalité.

Newspapers in French

Newspapers from France