Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

LREM 82 veut faire gagner ses idées

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Stéphanie Arakélian-galan, référante départemen­tale de La République en Marche (LREM), avait donné rendez-vous à la presse pour faire le point sur les municipale­s et la place que souhaite y tenir La République En Marche. A un mois d’élections municipale­s périlleuse­s pour la majorité, les candidats du camp présidenti­el tentent de mailler les zones rurales, quitte à s’affranchir de l’étiquette du parti.

Un objectif réussi en Tarnet-garonne où LREM sera présent sur l’ensemble des communes comptant plus de 3500 habitants grâce à une centaine de candidats qui se sont investis sur diverses listes locales. Cela représente 10 % du millier d’adhérents que compte le mouvement en Tarn-et-garonne. Un chiffre important qui pourrait faire de LREM le premier parti politique dans le départemen­t.

Taxé de “président des villes”, Emmanuel Macron avait pu se rassurer au soir des européenne­s lorsque la liste portée par La République en marche avait décroché une honorable seconde place, certes grâce aux gros pôles urbains, mais aussi aux campagnes: ses troupes étaient notamment arrivées en tête dans l’aveyron et le Lot. En Tarnet-garonne, elle obtenait la deuxième place derrière le Front National et devant EELV.

Le but de ces municipale­s n’est pas d’imposer des hommes, mais bien «de faire gagner nos idées et nos projets» avec comme leitmotiv : «Si une idée marche quelque part, pourquoi elle ne marcherait pas chez nous» explique Stéphanie Arakélian-galan. Ceci dans la continuité du laboratoir­e des initiative­s mis en place l’année dernière. La République

en marche a ainsi recensé à l’endroit de ses candidats “300 projets qui marchent” pour les aider à construire corpus et programmes. Hervé Cayrou résume : «À travers nos différente­s rencontres, il est ressorti que l’environnem­ent, l’éducation et la sécurité avaient pris le pas sur les taxes et les impôts».

Le mouvement ne veut donc pas politiser le débat : « Il y a des communes où l’on trouvera des adhérents sur les différente­s listes». Une seule ville fait exception, celle de Montauban où LREM soutien Osons Montauban « pour faire gagner Pierre Mardegan et faire bloc face au RN» poursuit la référante tarn-et-garonnaise.

Quoi qu’il en soit, Stéphanie Arakélian-galan n’interdit rien pour le second tour : « il peut y avoir des accords locaux avec des fusions possibles ».

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Stéphanie Arakélian-galan entourée deyoussez Magaz (JAM 82) et Hervé Cayrou (conseiller municipal à Saint-sardos)

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