La Bourse : état des lieux

Les marchés ont connu une deuxième semaine de très forte baisse, à l’exception notable de la Chine, en hausse de 5%..., plus marquée en Europe qu’aux USA. En effet, malgré de grandes turbulences, les indices de Wall Street affichent pour la semaine un solde légèrement positif, alors que le marché parisien recule de 3.60 % avec des volumes de transactions particulièrement élevés. Les effets de la baisse des taux décidée par la FED ont été de courte durée comme l’effet Joe Biden, victorieux de Bernie Sanders, bête noire de Wall Street. La semaine a été marquée par la chute spectaculaire des taux directeurs US à des niveaux rarement connus. Ainsi le T Bond à 10 ans se retrouve à 0.78 alors qu’il était à 1.90 au début de l’année. Même chose en Europe, avec des taux négatifs : L’OAT 10 ans à 0.35 et le BUND 10 à 0.73. A cela s’ajoute vendredi la chute brutale du pétrole, le Brent perdant 13.58 %, aucun accord n’ayant été trouvé entre L’OPEP et la Russie. Bien évidemment cela a entraîné un nouvel affaissement des valeurs pétrolières et parapétrolières. Le tableau des indices, depuis le 1er janvier est le suivant : Dow Jones : 9.37 % Nasdaq – 4.42 %, CAC 40 - 14.03 %. Parmi les valeurs de cet indice on notera la résistance de Carrefour : + 4.38 %, Engie +3.78 % , Véolia +13.71 %, et les plus fortes baisses avec : Renault : - 44.52 %, Techniip-40.35 %, Société générale -31 % . Lundi, effondrement de tous les marchés ; CAC 40 : -5.71 % ; effondrement également du pétrole, à la suite du désaccord OPEP- Russie. Hausse de l’or.