Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Pierre Brucker, tête de liste pour « Saint- Aignan vivant »
Après trois articles consacrés à la liste de l’adjoint sortant (liste « Ensemble pour Saint-aignan), le Petit Journal donne la parole à Pierre Brucker, tête de liste pour «Saint-aignan vivant».
«C’est la première fois que je participe à des élections. J’ai été soumis au devoir de réserve dans mon premier métier et j’en ai gardé une certaine rigueur. A mon sens, la municipalité actuelle , est trop impliquée dans les élections : en distribuant de la main à la main les cartes électorales aux nouveaux inscrits pour faire du porte à porte, en inaugurant un panneau d’information comme si c’était un événement, en programmant des concerts à la dernière minute, elle multiplie les pratiques limites. Plus grave, quand mon opposant annonce « des réparations sur le toit de l’église par une entreprise locale », dans son tract de campagne, il confond son mandat d’élu et sa propre promotion, ce qui est interdit. Il y aura des comptes à rendre. Le code électoral s’applique aussi à Saint-aignan !
- Je ne m’attendais pas à de telles manoeuvres. C’est en toute confiance qu’on a affiché notre programme sur le site saintaignan-vivant.fr. La reprise de nos projets - pourtant qualifiés de «dépenses pharaoniques» par nos opposants - en dit long sur les ambitions personnelles. Au moins, on a la satisfaction d’être lus et appréciés ! Plus sérieusement, le recyclage des anciens élus à la trésorerie ducomité des fêtes et du foyer rural me donne l’impression que rien ne doit changer.
Ce serait dommage car l’actuelle mairie s’aveugle sur les problèmes quotidiens des habitants. Le village est en train de mourir. Chacun se débrouille comme il peut, sans école, sans Poste. Alors quand on me dit qu’il y a un bon bilan financier, cela me choque. Sans service de proximité, les impôts sont chers, non ? Le rôle d’une collectivité n’est pas de faire un bas de laine (158 000 euros annoncés au conseil municipal du 2 mars 2020) . Et les dépenses générées par l’intercommunalité ne sont jamais commentées. Heureusement les gens ne sont pas dupes. Je leur fais confiance pour le 15 mars. Et je suis content d’être entouré par une belle équipe, cela me motive pour la suite.»