Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
DES CONS FINIS AUX CONFINES
Le message responsable que nous à adressé le Président de la République a-t-il été entendu ? D’évidence, non ! Les urbains se sont précipités dans les gares pour quitter les agglomérations et se réfugier ailleurs confiner leur virus qu’ils se sont chaleureusement refilés dans les files d’attente, dans les trains bondés ou les bus surchargés. Tout cela relève évidemment du bon sens d’un petit paysan ! Mais, nous, Français, qui sommes experts en tout et sur tout savons mieux que quiconque ce qui est bon pour nous. Pour les autres, c’est moins sur, il y a longtemps que le mot fraternité s’est érodé au fronton de nos mairies. Mathématiquement, le virus a plus de chance de se propager dans les régions à forte concentration de population. Mais, il faut constater que cela s’accompagne d’une forte concentration de bêtise et d’irresponsabilité individuelle, avec attroupement aux terrasses de café, dans les restaurants, dans les parcs et jardins. Le gouvernement a du prendre des mesures drastiques, qu’on lui reprochera tôt ou tard, n’en doutez pas ! Emmanuel Macron a appelé à la solidarité, au consensus, à la responsabilité, il nous a invité au jour d’après. Vous rêvez, Monsieur le Président… Je me permets de vous rappeler que l’un de vos illustres prédécesseur, que l’on a tendance à mettre à toutes les sauces ces temps- ci, le Général De Gaulle, nous avait qualifié de veaux. Regardez les responsables politiques qui ont tant insisté pour maintenir les élections : les Larcher, Baroin, Jacob, ils sont frappés d’amnésie. Les autres ont bien été invités à une réunion autour du Premier Ministre, mais ils n’ont pas été consultés, juste informés.ah, les joies de la sémantique ! Mais, aucun d’eux à la sortie de cette « information »ne vous a demandé le report des élections. Alors que, dimanche soir à longueur d’antenne, et sans aucune arrière pensée politique, tous ou presque ont demandé le report du deuxième tour. J’ai toujours préféré les jeux de l’amour à ceux du hasard. Je vais déroger à cette règle en faisant un pari. Quoique vous fassiez, quoique vous disiez, cela vous sera reproché, Monsieur le Président. Par les irresponsables politiques et par les citoyens. Cela a déjà commencé : nous sommes solidaires du gouvernement. Oui, mais…comment se fait-il que l’elysée ne fabrique pas de masques ? Matignon est en rupture de stock de solution hydroalcoolique. Et le ministre de la santé, qu’est ce qu’il fout ? Que faisiez-vous au temps chaud ? Vous bronziez, j’en suis fort aise… faut en baver maintenant. Je suis au milieu du désert en Mauritanie, sur la plage à St Barth. Je n’ai aucune information… Et Macron ne m’a pas appelé ... . Calmos. Le virus ne sait pas nager.60 millions de français reprochent à nos gouvernants successifs de ne pas s’occuper d’eux. Mais, dès que l’on s’occupe d’eux, leurs poils se hérissent, même chez les imberbes ! Nous sortirons, tôt ou tard, de cette crise. Mais les conséquences vont être lourdes, très lourdes. Je crois que notre gouvernement va mettre le paquet. Il n’a pas trop le choix. Mais, les milliards nécessaires qui vont être mis sur la table ne viennent pas de nulle part : des banques, celles qui vont rester, car une explosion de la bulle financière est à craindre. Les voyous de Wall Street veillent. Il faudra bien les rembourser et c’est qui, qui rembourse ?