Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Des prix surveillés de près

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Le risque d’une envolée des prix dans les supermarch­és et les drives est dans les esprits. 56 % des Français se déclarent inquiets pour leur situation financière.

La semaine dernière semaine, trois enseignes ont annoncé geler leurs prix. Ainsi Carrefour a bloqué 500 produits quotidiens de grandes marques par rapport aux prix en vigueur le 6 avril. Ils n’augmentero­nt pas jusqu’à la fin du confinemen­t sous réserve, tout de même, d’une évolution de la réglementa­tion ou d’une augmentati­on de tarifs (taxes, hausse des matières premières…).

Même engagement chez Leclerc, sur 4 000 produits. L’enseigne a annoncé bloquer jusqu’au 15 mai les prix de 10 000 produits de marques nationales ou de distribute­urs.

Les pouvoirs publics veillent à ce que les promesses soient tenues et annoncent des sanctions en cas d’abus. « Nous sommes très vigilants sur l’évolution des prix à laconsomma­tion : la DGCCRF (répression des fraudes) poursuit ses contrôles », a affirmé Agnès Pannier-runacher, secrétaire d’état à l’économie.

La DGCCRF a néanmoins constaté des hausses de prix des transports qui peuvent avoir une répercussi­on.

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, promet une stabilité des prix alimentair­es, évoquant une hausse de 0,01% en mars. À ce taux, il faut cependant rajouter les produits frais traditionn­els, dont une catégorie affiche des prix plus élevés : les fruits et les légumes (+ 12 % en moyenne, + 40 % sur des variétés de tomates).

En cause ? Le début de la saison, une logistique rendue difficile et, surtout, la préférence aux produits français, plus chers que les fruits et légumes importés de pays étrangers.

L’inflation sur l’ensemble des produits alimentair­es s’élève à 1,4%. Cela représente 50 à 60 centimes sur un panier moyen de 50 à 60€. Ce qui donne le sentiment d’une augmentati­on, c’est que le panier moyen, lui, a fortement augmenté jusqu’à + 40 %, car les gens mangent davantage à la maison. Face au confinemen­t, les repères sont bouleversé­s. Les consommate­urs sont contraints de changer leurs habitudes de consommati­on vers des magasins plus proches de chez eux.

Les références, moins nombreuses en rayons, poussent aussi les consommate­urs à se rabattre sur d’autres produits parfois plus cher.

Ce n’est pas les prix qui augmentent mais l’on achète en plus grande quantité

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