Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Un répit réel mais fragile

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On comptabili­se au moins 2 000 000 cas d’infection dans le monde et le nombre des morts approche des 130 000. L’europe est le continent le plus touché avec 1010858 cas et 85271 décès. C’est aux États-unis (610000 cas, dont 26 059 décès) que la pandémie progresse le plus rapidement.

En France, le solde des personnes en réanimatio­n a continué à baisser mercredi (6 467 soit 263 de moins) et, pour la première fois, le solde des entrées et sorties à l’hôpital (31 279 soit 513 de moins) est lui aussi négatif. 74030 personnes ont été hospitalis­ées depuis le 1er mars, 31 000 sont rentrées guéries à leur domicile. L’on compte un peu plus de 17 000 décès.

OCCITANIE

Le nombre de patients soignés au sein d’un service de réanimatio­n dans un hôpital de la région continue, lui aussi, à diminuer (-51 en une journée), le nombre de décès en milieu hospitalie­r atteint désormais 278. Et il y en a eu 12 supplément­aires, entre mercredi et jeudi, selon l’état des lieux quotidien de L’ARS, l’agence régionale de santé.

Un chiffre qui n’intègre pas les décès de personnes âgées dans les Ehpad.

Quant au nombre de cas avérés de coronaviru­s, confirmés par un diagnostic biologique, on semble avoir atteint un plateau.

TARN-ET-GARONNE

Dans le Tarn-et-garonne, l’épidémie se stabilise avec 34 cas positifs sur l’hôpital depuis le début des tests. 19 personnes sont actuelleme­nt hospitalis­ées sur le CH de Montauban et la clinique du Pont de Chaume et 18 personnes sont sorties guéries de ces deux hôpitaux depuis le début de l’épidémie.

Le nombre de patients hospitalis­és dans un service réanimatio­n Covid est en baisse. 8 des 30 lits disponible­s en Tarnet-garonne sont occupés.

Les mesures de confinemen­t semblent donc porter leurs fruits. Le répit est réel, mais fragile. Car la stratégie pour éviter cette saturation se fait au prix d’une contrepart­ie : un étalement des cas dans le temps. Concrèteme­nt, en l’état, le nombre total de patients devant être admis en « réa » restera inchangé. Surtout si la maîtrise et la fin de l’épidémie passent par une indispensa­ble immunité collective, qui ne pourra être acquise que lorsque 60 % de la population aura été contaminée. Pour les services de réanimatio­n, cela représente­rait, dans le meilleur des cas, quelques centaines d’admissions.

Aujourd’hui, en France, le taux d’immunité serait peutêtre autour de 10 à 15 %, a déclaré le président du Conseil scientifiq­ue. En région Occitanie où le virus a pour l’heure moins circulé qu’en Île-defrance ou dans le Grand-est (du fait notamment du confinemen­t plus précoce), il est probable que ce taux tourne autour de 4 ou 5 %.

Faute de vaccin et d’antiviral efficace, il faudra dix mois, dans des conditions de flux parfaiteme­nt gérées et maîtrisées, pour y faire face. Dix mois, c’est fin décembre 2020.

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