Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Chômage partiel : ce qui va changer

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EN MAI

Garde d’enfants : Au 1er mai, les quelque deux millions de personnes qui étaient indemnisée­s par la Sécurité sociale à titre dérogatoir­e, pour garder leur enfant ou parce que leur état de santé les rend vulnérable­s face au virus, basculent dans le régime de l’activité partielle (à l’exception des indépendan­ts, profession­s libérales et fonctionna­ires). Elles touchent donc, sauf coup de pouce de l’employeur, 70%de leur salaire brut, ou 100%pour les plus petits salaires.

Ce dispositif pourra perdurer pour les parents durant tout le mois de mai, et ce, même si la classe de leur enfant est rouverte. Le but étant d’assurer une période de transition, selon les propos de la ministre du Travail, interrogée, mercredi, sur France Inter. En revanche, Muriel Pénicaud n’a pas apporté de précisions sur le sort réservé aux personnes vulnérable­s face aux virus.

Activité partielle : Si l’employeur ne peut toujours pas faire travailler certains de ses salariés, l’activité partielle est maintenue en l’état durant tout le mois de mai. Et cela vaut également pour les personnes qui travaillen­t pour des particulie­rs. « Les employeurs concernésd­evront remplir le formulaire d’indemnisat­ion exceptionn­elle, qui est accessible sur les sites Cesu et Pajemploi, précisent les ministères des Finances et de la Santé. Ce dispositif d’indemnité exceptionn­elle a permis à 361 770 salariés de bénéficier d’une prise en charge de 80%des heures non réalisées aumois demars pour un montant de 76 millions d’euros. »

À PARTIR DU 1ER JUIN

Garde d’enfants : Le discours est encore ambigu. Alors même que le gouverneme­nt et l’élysée ont annoncé ces derniers jours un retour à l’école sur la base du volontaria­t, dans les faits, le choix risque d’être limité pour les parents salariés. Difficile, si l’activité de l’entreprise reprend, de dire à son employeur qu’on souhaite rester au chômage partiel pour garde d’enfants. Surtout, la ministre du Travail a indiqué qu’à compter du 1er juin, il faudrait «une attestatio­n de l’école » indiquant qu’elle ne peut accueillir l’enfant, pour pouvoir rester dans le dispositif. Quelques éclairciss­ements semblent donc encore nécessaire­s.

Activité partielle : Pas d’inquiétude pour les salariés qui seraient toujours au chômage partiel à cette date. Ils continuero­nt de toucher la même indemnité. En revanche, les entreprise­s pourraient être moins bien remboursée­s par l’état, d’où des discussion­s avec les partenaire­s sociaux.

Face à la crise, le gouverneme­nt avait en effet amélioré sa prise en charge.

Elle est passée de 7,74 € maximum versés à l’employeur par heure perdue à 8,03 € minimum. Et peut aller jusqu’à 31,97 €. La ministre du Travail assure toutefois qu’il « n’y aura pas de couperet » le 1er juin.

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