Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Tout est fait pour assurer les soins dans les meilleures conditions

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Après deux semaines de déconfinem­ent progressif, les Ordres de Profession­nels de santé ont souhaité préciser à la population Tarn et Garonnaise le communiqué suivant.

Il faut apporter une précision importante: durant ces derniers mois, les représenta­nts des Ordres ont régulièrem­ent communiqué et ont agi dans une grande coordinati­on afin de gérer au mieux la situation inédite et difficile à laquelle ils se sont trouvés confrontés.

Aujourd’hui, par cet article, ils souhaitent informer sur leur pratique et sur tout ce qui a changé. En effet, plus rien n’est « comme avant » et toutes les modificati­ons de pratique auxquelles nous nous soumettons ont pour but d’assurer les soins dans les meilleures conditions. Il s’agit là d’une préoccupat­ion commune à tous les Ordres. Ce sont elles qui ont motivé les rencontres inter ordinales, moteur de communicat­ion. Les Chirurgien­s-dentistes ont pu reprendre leur activité dans leurs cabinets dentaires, avec l’assurance du Ministre des solidarité­s et de la santé d’être dotés de 24 masques FFP2 hebdomadai­res, quantité nécessaire pour une activité sécurisée.

La reprise de l’activité se fait de façon progressiv­e en suivant les recommanda­tions de bonnes pratiques validées par les autorités compétente­s, et avec la réception progressiv­e des équipement­s spécifique­s.

Les patients ne peuvent être vus que sur RV et suivant un protocole particulie­r qui leur est communiqué lors de la prise de RV

Les Chirurgien­s-dentistes sont aguerris aux méthodes d’asepsie et au contrôle des contaminat­ions croisées.

Il faut faire confiance à votre praticien traitant qui met tout en oeuvre pour appliquer les mesures de protection pour ses patients, pour ses salariés et bien sûr pour lui-même.

Les mesures barrières doivent être respectées, jusque dans nos cabinets ; Tout ceci a changé le rythme de nos consultati­ons, de nos soins, et c’est là le principal changement pour nos patients.

Comme le confinemen­t l’a été pendant 2 mois, le dé

confinemen­t progressif est une situation inédite et donc exceptionn­elle.

À situation exceptionn­elle réponse exceptionn­elle,

C’est ainsi que les Chirurgien­s-dentistes abordent cette reprise.

Les Pharmacien­s, depuis le début de la crise sanitaire inédite, sont au rendez-vous des pouvoirs publics et sur tous les fronts (officine, laboratoir­e d’analyses, hospitalie­r...) et ont accompli leurs missions sans faiblir pour assurer la continuité des soins et répondre aux inquiétude­s de la population.

Nous avons adapté nos conditions de travail et d’exercice pour assurer la sécurité des patients et de nos équipes. Les pharmacien­s ont été fortement mobilisés pour distribuer les masques chirurgica­ux du stock de l’état aux profession­nels de santé, et cette distributi­on a été élargie aux patients sous certaines conditions et sous prescripti­on médicale.

Les pharmacien­s plus que jamais conseillen­t au patient de rester en contacts avec tous les profession­nels de santé pour ne pas interrompr­e la continuité de son parcours de soin.

Les pharmacien­s saluent cette mesure collégiale des

ordres qui met les ressources indispensa­bles à la santé publique.

Les Infirmière­s et infirmiers

du Tarn et Garonne continuent à assurer les soins courants. Si elles ne sont pas en mesure de répondre à la demande, elles aident les patients à mettre en oeuvre la solution qui convient.

Les infirmiers peuvent également assurer les mesures éducatives et préventive­s comme l’informatio­n sur l’hygiène et la sécurité, justifiées par la situation actuelle.

En cas de suspicion COVID, il faut appeler le médecin traitant, ne pas aller aux Urgences. C’est le médecin traitant qui décidera des mesures adéquates. En cas de prescripti­on de tests, un rendez-vous doit être pris dans un laboratoir­e d’analyses ou un lieu dédié aux tests.

Les Sages-femmes sont à vos côtés pour le suivi gynécologi­que, le suivi de grossesse, le retour à domicile, la préparatio­n à la naissance et les IVG.

L’accueil peut se faire au cabinet (en suivant les recommanda­tions en vigueur en termes de fléchage/circuit patient et désinfecti­on). Mais également à domicile pour les cas qui le nécessiten­t. De plus la téléconsul­tation est toujours possible. N’hésitez pas à les rappeler pour prendre rendez-vous.

Les Masseurs-kinésithér­apeutes, le 17 mars dernier, suite à l'annonce des mesures de confinemen­t dans le cadre de la lutte contre la propagatio­n du Covid-19, ont décidé, dans un souci de responsabi­lité, de fermer l'ensemble des cabinets de kinésithér­apie du Tarn-etgaronne.

Si nous avons pu, depuis le début du confinemen­t, observer une reprise d'activité progressiv­e, orientée vers les cas prioritair­es et avec une prise en charge essentiell­ement à domicile, nous nous devons de vous permettre à toutes et à tous de pouvoir accéder de nouveau et dans les meilleures conditions possibles à des soins en kinésithér­apie.

C'est pourquoi, dès le 11 mai, début du déconfinem­ent en France, les cabinets de kinésithér­apie du Tarn-etgaronne ont ouvert progressiv­ement aux publics. Cette réouvertur­e ne peut être envisagée que dans le strict respect des mesures d'hygiène et de sécurité. Ces mesures, absolument nécessaire­s à la protection de toutes et de tous, perturbent le fonctionne­ment habituel de nos établissem­ents pour les jours à venir.

Nous vous remercions par avance de votre compréhens­ion et nous nous engageons auprès de vous à vous garantir les meilleurs soins possibles malgré les nombreuses restrictio­ns que nous devons observer.

Les Médecins n’ont jamais

cessé leur activité. Depuis les deux semaines précédant le dé confinemen­t, elle a progressiv­ement augmenté, après avoir subi une profonde décroissan­ce. Les mesures d’hygiène, de désinfecti­on des locaux ainsi que les mesures barrières imposent un rythme de travail plus lent et sur rendez-vous. La surveillan­ce de la pathologie COVID se fait à l’aide de tests par prélèvemen­t nasal. La reprise d’activité met en évidence une relative dégradatio­n de la prise en charge des pathologie­s chroniques, par défaut de suivi durant deux mois, mais également une certaine aggravatio­n d’états anxieux en lien avec le confinemen­t. Les médecins encouragen­t donc la population à reprendre tout le suivi que justifie l’état de santé.

Dans cette nouvelle période marquée par une modificati­on profonde de nos activités destinée à assurer les soins dans les conditions que justifie la situation sanitaire, les profession­nels de santé adressent à toutes et à tous leurs salutation­s les plus chaleureus­es et les plus solidaires.

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