La relève est assurée

On connait l’attachement des montalbanais pour leur marché des producteurs. Que ce soit celui du samedi sur les allées de l’empereur ou celui plus intimiste du mercredi sur la place Lalaque, dans le quartier Villebourbon. Il suffit de se promener dans les allées pour voir que, malgré les mesures de sécurités mises en place, les clients se pressent nombreux pour acheter des produits locaux de qualité.

UNE ACTIVITÉ SOUVENT FAMILIALE

Producteur reste souvent une activité familiale qui se transmet de génération en génération. De plus en plus, on voit apparaître derrière les étals, des jeunes qui poursuivent dans le sillon tracé par leurs aînés.

C’est le cas de Pierre, le fils de Jojo, connu comme le loup blanc sur les marchés pour sa carrure de rugbyman et sa gouaille toute méditerranéenne. C’est en 1964, sur les bords des rives du Tarn, à Barry d’islemade, que la grand-mère, Odette, a commencé son activité maraîchère, Jojo a naturellement suivi et pris la relève dans les années 1990. Puis Pierre est venu donner un coup de main.

Depuis Jojo et Pierre travaillent ensemble, à la fois dans les champs et sur les marchés. Pierre a fait des études au lycée agricole : «J’ai fait deux mois, c’est un bon début. J’ai juste un BAC général. » dit-il en souriant. Et c’est bien suffisant pour prendre la relève, même si Jojo n’est pas pressé de passer la main. C’est donc la troisième génération de maraîchers qui pratique une culture raisonnée, la ferme s’appelle « Les jardins d’odette ».

Pendant le confinement, ils ont continué d’approvisionner leurs clients en proposant de délicieux paniers à emporter et aujourd’hui, ils retrouvent avec soulagement les marchés et les clients ne s’y trompent pas à voir la file d’attente qui s’allonge régulièrement. Bien sûr les produits sont de qualité, mais la bonne humeur communicative du père comme du fils incite les passants à s’arrêter, sans oublier le petit geste commercial pour les habitués, avec une poignée de plus, après la pesée.

La famille de Pierre vient de s’agrandir avec l’arrivée de la petite Louison, gageons que dans quelques

Prix moyens relevés Les cerises entre 2 € 20 et 5 € le kg en fonction de la variété

Les salades feuille de chêne ou batavia entre 0€80 et 1€20 la pièce

Les salades frisée ou scarolen3 € pièce

années, on la retrouvera, elle aussi, derrière l’étal pour servir les clients, pour

Les abricots 5 € le kg Les pêches blanches 3€50 Les pommes de terre 1€20 le kg

Carottes 1€ 20 le kg Asperge verte 6 €kg Asperge Blanche 5 € le kg Radis 1€50 la botte

Ail 6€ le kg.

que la

transmission

perdure.

Pierre, toujours avec le sourire

Jojo : «Elles sont belles, mes tomates»