Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Alimentation : une loi pour plus de transparence
Dans les restaurants et les cantines, l’étiquetage de l’origine des viandes issues de porcs, volailles, ovins et caprins devient obligatoire, comme c’est actuellement le cas pour la viande bovine. L’utilisation des dénominations « steak », « filet » ou « saucisse », pour les produits composés de protéines végétales, est désormais interdite, au-delà d’un seuil qui sera fixé par décret. Satisfecit des interprofessions de la viande (Interbev et Inaporc), vent debout contre ces produits végétariens qu’ils jugent « trompeurs ». À compter du 1er janvier 2021, pour la gelée royale et les mélanges de miels en provenance de plusieurs pays, l’étiquette du pot devra indiquer la liste de tous les pays d’origine, par ordre décroissant de présence.
L’appellation « fromage fermier » est finalement maintenue en cas d’affinage à l’extérieur de l’exploitation, sur demande des petits producteurs, mais sous réserve de fabrication traditionnelle et « d’une information claire du consommateur ». Quels changements pour les boissons ? Les restaurants, bars et autres titulaires de la licence Iv devront informer les clients de la provenance ou de l’appellation des vins, qu’ils soient vendus en bouteille, pichet ou au verre.
Pour les amateurs de bières, la mention du nom et l’adresse du producteur seront obligatoires sur l’étiquette.
Enfin , à la demande des viticulteurs, la loi réintroduit la possibilité de produire des vins mousseux autres que la clairette de Die dans la zone de cette appellation.