Les quatre rouages du plan d’aide

La filière est confrontée à une chute des ventes de 87 % en avril. « Il faut que nos concitoyens achètent davantage de véhicules, en particulier des véhicules propres », déclare le président de la République. L’état met donc le paquet pour que les clients retournent dans les concessions, y compris les entreprises.

Les projets mûris avant le confinement n’ont pas été stoppés par la crise. Le fait d’avoir dit que les Français pourraient partir en vacances cet été aide certainement pour concrétiser ces ventes. Attention toutefois aux rumeurs de remises exceptionnelles, le plus souvent infondées. S’il peut y avoir des remises sur des véhicules en stock et en fin de vie pas question de casser les prix sans raison. Les usinesn’ont pas tourné pendant deux mois et les concessions n’ont donc pas forcément plus de stocks qu’avant le confinement. Certes, il y a un besoin de faire du volume,mais ils doivent aussi conserver leur marge nécessaire à la vie de l’entreprise. Mais la situation n’est pas forcément aussi bonne sur tout le territoire.

Le Conseil national des professionnels de l’automobile annonce ainsi une baisse de la fréquentation de 24 % dans les show-rooms, la semaine du 18 mai par rapport à la semaine précédant le confinement.

UNE PRIME POUR PROLONGER LA DYNAMIQUE

Les professionnels voient d’ailleurs d’un bon oeil les annonces d’emmanuel Macron avec la hausse du bonus écologique pour les véhicules électriques et l’hybride rechargeable pour prolonger cette dynamique. Ce sont des voitures dont le prix catalogue est élevé, cequi pouvait effrayer certainsclients.

Mais ils avaient aussi espéré que ce plan de relance ne se fasse pas uniquement sur l’hybride et l’électrique. Des véhicules représentant seulement 7% des immatriculations en 2019. Or un marque comme Citroën n’aura rien en catalogue avant septembre et le C5 Aircross hybride.