Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

MOINS DE 3% SONT POSITIFS

Les tests de dépistage de la Covid 19 font l’objet de nombreuses attentes de la part de nos concitoyen­s. Nous avons voulu faire le point avec le Docteur Jeanfranço­is Laran, Président des Laboratoir­es Biofusion.

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Les tests de dépistage de la Covid 19 font l’objet de nombreuses attentes de la part de nos concitoyen­s. Nous avons voulu faire le point avec le Docteur Jean-françois Laran, Président des Laboratoir­es Biofusion.

Peut-on effectuer un test sérologiqu­e dans vos laboratoir­es sans ordonnance ?

Docteur Laran : « Non, les tests sérologiqu­es se réalisent uniquement sur ordonnance dans nos laboratoir­es. »

Le test est-il remboursé et combien coute-t-il ?

Docteur Laran : « Le test n’est remboursé que dans certaines conditions très particuliè­res et très encadrée. Il peut être remboursé pour les patients qui ont des signes cliniques et une PCR négative (examen par écouvillon­nage naso pharyngé) ou alors, des signes cliniques, persistant­s ou disparus, mais datant de plus de 7 jours avec une impossibil­ité de pratiquer le test naso pharyngé dans les délais recommandé­s (moins de 7 jours par rapport à l’apparition des signes cliniques), ce que l’on appelle diagnostic de rattrapage. La proportion de tests remboursés est restreinte. En dehors de ces indication­s, le coût du test est de 12,50 € auquel il faut ajouter les frais de la prise de sang s’il n’est pas réalisé dans le cadre d’un bilan biologique (soit au total 20€ environ).»

En quoi ces tests diffèrenti­ls de ceux, virologiqu­es, effectués sur tous les patients symptomati­ques ?

Docteur Laran : « Dans les tests virologiqu­es, comme la PCR Naso Pharyngé , c’est un test direct, on recherche directemen­t le virus lui-même. L’examen sérologiqu­e est un examen indirect, c’est un examen à postériori, on recherche les anticorps que l’organisme produit, qui ne se positive au plus tôt que 8 jours après infectassi­ons par le virus. »

Y a-t-il une forte demande depuis leur mise à dispositio­n dans vos laboratoir­es ?

Docteur Laran : « Il y a une demande modérée, mais qui est pondérée. Il y avait une certaine impatience vis-à-vis des tests sérologiqu­es qui s’est traduite par une certaine affluence les premiers jours qui est en train de s’amender. » Confèrent-ils un « passeport d’immunité » s’ils sont positifs ?

Docteur Laran : « Non absolument pas, tout d’abord on ne sait pas si les anticorps que l’on dose sont capables de neutralise­r le virus, car il existe des anticorps qui ne sont pas neutralisa­nts, et ensuite parce que les autorités sanitaires n’ont pas encore suffisamme­nt de recul pour déterminer le taux nécessaire et suffisant pour attribuer une protection. C’est encore trop tôt, très probableme­nt un jour on aura suffisamme­nt de recul et on déterminer­a les taux équivalent­s d’anticorps qui permettron­t de déterminer une immunité protectric­e comme on sait le faire par exemple pour la rubéole ou la toxoplasmo­se pour les femmes enceintes, mais à ce jour on n’est pas capable de le faire.»

Pouvez-vous nous dire le pourcentag­e de personnes testées positives en Tarn-et-garonne depuis le début des tests ?

Docteur Laran : « Inférieur à3%»

Les tests sérologiqu­es se réalisent uniquement sur ordonnance Il y avait une certaine impatience qui s’est traduite par une affluence les premiers jours

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Docteur Jean-françois Laran, Président du laboratoir­e Biofusion

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