Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Le département pourrait avoir soif cet été
Avec des températures maximales flirtant avec les 35° cette semaine, la météo s’est mise sur mode été. Ces fortes chaleurs associées à la réduction des précipitations en mars et avril et les conditions anticycloniques actuelles font-elles peser un risque de sécheresse sur le département cet été?
Le dernier bulletin de situation des nappes souterraines de Tarn-et-garonne fait état de niveaux très satisfaisants,mais relativement contrastés selon les bassins-versants. Ainsi l’on passe de niveau très haut sur l’agenais et le Rouergue à moyen en Lomagne.
Globalement , la recharge hivernale, par les pluies abondantes entre octobre et mai, est jugée significative, avec 400 mm d’eau cumulés.
En avril, lesnappes ont toutefois amorcé leur vidange printanière. La baisse des niveaux est plus forte sur les nappes les plus superficielles. Les nappes les plus profondes conservent des niveaux relativement hauts.
A l’approche de la fin de la période de recharge 20192020, la tendance globale à l’échelle du bassin Adourgaronne est donc à des niveaux hauts. La recharge s’est principalement déroulée en deux phases, en novembre – décembre, puis fin février – début mars, avec une période plus sèche entre les deux.
Pour autant le Tarn-et-garonne figure sur la carte des territoires à risque face au manque d'eau publiée par le ministère de la transition écologique et solidaire.
Nous sommes le seul département d’occitanie dans ce cas là avec un risque «possible».