Il vendait des biscuits secs au prix fort

Olivier est un arnaqueur professionnel, c’est ainsi qu’il a gagné sa vie de 2016 à 2018, visant des personnes âgées de préférence. Jamais des grosses sommes, assez pour se faire de l’argent, mais trop peu pour que la victime ose porter plainte. C’est sûrement ce qu’il devait penser quand il a sonné à la porte de M. Cazes, un Stéphanois de 87 ans.

Lors de démarchage à domicile, il vendait des gâteaux dits « haut de gamme » qui n’étaient en fait que de vulgaires gâteaux secs achetés au supermarché. Une belle combine qui pouvait rapporter dans les 150 à 200 € par jour.

Sauf qu’avec M. Cazes, comme lorsqu’il se trouve face à des personnes particulièrement vulnérables, l’escroquerie prend une tout autre importance. Il fait semblant de mettre la carte bleue dans son téléphone portable, demande à son « client » de taper le code puis prétexte d’un problème de communication pour rejoindre sa voiture avec la carte en main. C’est alors qu’il prend la fuite et se rend dans le distributeur le plus proche pour retirer de l’argent avec le code enregistré dans le téléphone… il ne retirera que 100 €.

C’est une chemise cartonnée laissée sur place qui permettra de remonter jusqu’à son propriétaire.

À la barre, Olivier admet avoir usé souvent de ce stratagème « mais cela marche très peu ».

Présent dans la salle, M. Cazes demandera juste qu’on lui rende « l’argent qu’il m’a pris ».

Olivier sera condamné à 100 jours amende à 10 € et verser 100 € de préjudice matériel à M. Cazes.