Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Un printemps exceptionn­ellement pollinique

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Cette saison exceptionn­ellement pollinique s’explique par trois facteurs : la précocité de l’arrivée des pollens de graminées fin mars (au lieu de mi-avril) ; les températur­es douces et estivales ; enfin, les vents d’est et du nord.

Ils transporte­nt les pollens des périphérie­s vers les villes.

Tant qu’il y aura du vent, et qu’il ne pleuvra pas, il y aura beaucoup de pollens, probableme­nt jusqu’à septembre.

Le pic devrait durer jusqu’au 20 juin, sauf s’il pleut.

Constatez -vous une évolution de votre patientèle depuis la crise sanitaire ? Il y a une recrudesce­nce des personnes symptomati­ques, assez remarquabl­e : soit des nouveaux allergique­s, soit des personnes déjà sujettes au rhume des foins, et même des désensibil­isés ! J’ai une cinquantai­ne d’appels par jour dans mon cabinet. Une petite poignée s’inquiète d’avoir le coronaviru­s, car des symptômes peuvent se confondre : très grande fatigue ou toux persistant­e… Mais le contexte viral du Covid- 19, comme la fièvre ou perte brutale d’odorat, est différent du contexte allergique.

Une personne allergique peut-elle développer une forme plus sévère du coronaviru­s ? Nous n’avons pas le recul nécessaire pour savoir si les patients allergique­s ont été davantage atteints par le Covid-19, ou par des formes plus sévères. Une personne allergique sur deux développe de l’asthme, en ce sens elles sont plus à risque. Mais sinon, dans ma pratique, je ne constate pas de lien direct.

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