Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Couples : le confinement, un tue-l’amour ou pas ?
Une étude Ifop commandée par Charles.co nous donne des indications précises. Stress lié à la situation générale et les conditions du confinement tel que l’absence d’intimité, la forte promiscuité, ou encore la présence constante du partenaire. La proportion de personnes très satisfaites de leurs relations amoureuses perd 7 points entre l’avant et l’après confinement.
L’anxiété a créé une logique de demande de réconfort...
...qui est plus de l’ordre affectif. Notamment chez les femmes. Elles déclarent Enquête. La cohabitation totale était une première pour la majorité majoritairement avoir eu peu envie de relations depuis le début du confinement. On observe également que la disponibilité immédiate du partenaire n’accroît pas forcément les rapports, dans la mesure où la promiscuité permanente est particulièrement propice aux conflits conjugaux.
Le confinement engendre des frustrations qui se traduisent...
...par différentes formes de transgression. 5% des personnes en couple expliquent avoir eu des échanges virtuels avec quelqu’un d’autre que leur conjoint. La proportion de personnes ayant échangé un mail/sms coquin est passé de 50% à 62% en l’espace de deux mois.
Au total, un tiers avoue avoir transgressé...
... au moins une fois le confinement pour des motifs familiaux, amicaux ou sexuels. Si le confinement n’a pas eu d’impact sur la relation conjugale de la majorité des couples, certains trouvent toutefois que cela les a rapprochés pour 30% et d’autres que cela les a éloignés soit 1 sur 10.
Certains en arrivent à un point de non-retour...
... puisque 11% souhaitaient prendre des distances avec leur partenaire
Une personne en couple sur dix ne souhaiterait pas être confinée avec le même partenaire. à l’issue de la période de confinement et 4% voulaient même rompre de manière définitive. Une personne en couple sur dix ne souhaiterait tout de même pas être confinée avec le même partenaire : 8% préférant même seuls. être L’intimité des couples pendant la période de confinement aiguise l’appétit des sondeurs dont certains confirment : «les confinés ont pris du poids et espacé leurs rapports». Alors, une question légitime se pose : le confinement, un tue-l’amour ou pas ? Environ deux tiers des couples estiment que cette période subite n’a pas eu d’impact sur leur relation. Mais, la cohabitation totale était une première pour la majorité. Une promiscuité qui aura un impact non négligeable. PR