Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Le hérisson a apprécié le confinement
L’adorable petite bête à piquants fait du bien à la biodiversité de nos jardins. Du coup, l’adoption est à la mode. Mais gare: l’animal est farceur.
Il est évident que les gens avaient adopté de nouveaux comportements et se sont reconnectés à la nature. Les perceptions sont également différentes: on entend les oiseaux chanter, les abeilles bourdonner, on se met à planter des trucsr. Pour beaucoup, tout cela était nouveau.
Le hérisson est l’un des rare animal à fréquenter notre jardin. Alors tout le monde en veut parce qu’il va manger les limaces qui s’attaquent à nos salades. Nichés dans les haies, les tas de bois ou dans les feuilles, les hérissons sont idéaux pour la biodiversité. C’est une espèce ombrelle, à savoir que ce qui est bon pour le hérisson l’est aussi pour les autres.
IL FAUT SAVOIR S’EN OCCUPER
Mais le retour à la normale amène son lot de problèmes pour les hérissons. Les gens ont repris le travail, donc le trafic a augmenté drastiquement. Il y a donc beaucoup plus de hérissons écrasés. Soit par des voitures, soit par des débroussailleuses qui scalpent la bête avec des plaies en profondeur. Il faut vraiment rappeler à la population d’inspecter les surfaces avant de se mettre à couper l’herbe.
Les hérissons sont très attachés à l’endroit d’où ils viennent. Pour qu’ils s’installent à un endroit, c’est qu’il faut les intéresser et les attirer.
Ensuite , et c’est primordial, il faut savoir s’en occuper.
Il faut tout installer pour qu’il soit bien chez moi: un petit abri, une gamelle pour la nourriture, etc. mais ce sont de petits farceurs qui vont où bon leur semble. S’il peut s’apprivoiser, cela reste un animal sauvage qui va où il veut.