Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Calendrier, revenus... Les instances du rugby en quête de solutions
Parvenir à harmoniser les saisons de l’europe et de l’hémisphère Sud, c’est un fantasme récurrent. Depuis le passage du rugby au professionnalisme en 1995, les projets de calendrier unifié se sont succédés de manière régulière et sont restés au stade d’ébauche dans les tiroirs de la fédération internationale. Cette fois, l’initiative de World Rugby peutelle aboutir ? L’anglais Bill Beaumont, président de World Rugby et Bernard Laporte, son viceprésident, se sont donnés jusqu’au 30 juin pour parvenir à un accord.
Satisfera -t-il toutes les parties ? C’est le coeur du problème, notamment pour le rugby français.
Qu’est ce qui rend la question du calendrier tellement urgente ? Les difficultés économiques des fédérations de l’hémisphère Sud. La pandémie n’a fait qu’accélérer la dégradation de leur situation financière.
Depuis 2016, les fédérations australienne et néozélandaise perdent plus de 5 millions d’euros par an. Leur homologue sud-africaine n’est pas vraiment plus fringante.
Quant aux Argentins, ils encouragent désormais les joueurs des Jaguars à aller chercher du boulot ailleurs.
La première des solutions, c’est la suppression de la fenêtre internationale de juillet. Finies les tournées estivales. Les matches internationaux seraient désormais concentrés sur deux mois, en octobre et novembre, et nourriraient une Coupe des nations, avec une possible finale. Analysé froidement, cela ressemble juste à du « packaging ».
Mais bien vendu, ce changement d’emballage peut rapporter beaucoup d’argent.
La deuxième source de revenus potentielle, c’est la création d’un championnat du monde des clubs.
En France, ces projets ont été accueillis très froidement par la Ligue