Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Vers un nouveau fléau ?

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Arrivé en provenance d’asie du Sud-est en 2004, il lui aura fallu 10 années pour atteindre le Tarn-et-garonne. Désormais l’aedes albopictus a colonisé 58 départemen­ts français et la plupart de l’europe. Le prochain fléau?

En France, on connaît depuis longtemps le Culex. Ce moustique dont le battement d’ailes frénétique près de 720 fois par seconde - provoque ce fameux "bzzz, bzzz" à l’oreille du dormeur au coeur de la nuit estivale. Et lui inspire soudaineme­nt des envies de meurtre. Il est, entre autres, vecteur du virus West Nile, cette fièvre dunil qui a touché 25 personnes en 2018 sur le pourtour méditerran­éen.

Mais l’ennemi public numéro 1 du moment, c’est le moustique tigre. Aedes albopictus qui s’est, en moins de 15 ans, installé durablemen­t dans 58 départemen­ts français. Lui, c’est l’emmerdeur qui débarque dans son pyjama rayé dans le jardin le matin au petitdéj’ ou en début de soirée à l’heure de l’apéro. Sa femelle est la plus pénible. Elle préfère notre sang à son mâle. Un seul accoupleme­nt lui suffit lors de son petit mois de vie. Maline, elle stocke les spermatozo­ïdes dans sa spermathèq­ue et peut pondre 7 à 8 fois avec une moyenne de 100 oeufs à chaque fois. En revanche, elle a besoin d’un repas sanguin tous les 4 jours en moyenne pour la maturation des oeufs. C’est là que l’on intervient : le repas, c’est nous.

Attirée par la chaleur de nos corps et nos rejets de CO2, l’hématophag­e vient chercher dans notre sang en nous piquant de quoi nous nourrir ses ouailles. Et dans la manoeuvre peut nous contaminer de toutes sortes demaladies. Dengue, chikunguny­a, Zika… Des maladies que l’on connaît, dont la médecine prend en charge les symptômes mais pour lesquelles il n’existe pas de vaccin alors qu’ elles peuvent provoquer des formes graves.

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