Le tour des maires déjà élus

Selon le Cevipof, 18,6 % des maires élus à l’issue du premier tour sont des femmes dans les communes de plus de 1000 habitants. Et 21 % dans celles de moins de 1 000 habitants. Le Tarn-et-garonne n’échappe pas à la règle

MAIGRE PROGRÈS

La place des femmes dans les conseils municipaux vat-elle s’améliorer à l’issue des élections ? Parmi les 175 maires élus à l’issue du premier tour du 15 mars 17 % sont des femmes. Plus précisément 20 % sont des femmes dans les communes de plus de 1 000 habitants et 14,3 % dans les communes de moins de 1 000 habitants. Finalement, la part des femmes maires devrait probablement être légèrement inférieure à la moyenne nationale, mais très proche, à l’issue du deuxième tour. Maigre avancée : en 2014, elles étaient 16 %.

QUELLES RÈGLES ?

La parité des listes est obligatoire seulement dans les communes de plus de 1 000 habitants (moins de 30 % des communes). Et l’alternance ne s’impose pas entre maire et premier adjoint, deux postes stratégiques, souvent raflés par les hommes.

Une nouveauté dans la loi Engagement et proximité: dans les communes de plus de 1 000 habitants, une alternance homme-femme doit être observée entre les adjoints. La présence des femmes parmi les maires est plus forte dans les communes rurales. À l’inverse, c’est dans les communes moyennes que les femmes sont le moins bien représentées.

En Tarn-et-garonne, ils sont neuf maires à entamer leur 4e mandat dont six d’entre eux ont déjà effectué trois mandats « plein ». Il s’agit de René Thau à Lamothe-cumont, Jean Benois à Montagudet, Eric Delfariel à Perville, Louis Bouard à Saintclair, Agnès-palmié à Saintejuliette et Alain Belloc à Pompignan.

Enfin 18 étaient membre du précédent conseil municipal et 13 inaugurent leur premier mandat électif.