Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Les vacanciers tardent à se décider

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Six vacanciers sur dix n’ont toujours pas réservé

Parmi les Français qui réservent leurs vacances en ligne, sept sur dix ont l’intention de partir cet été. Un seul hésite encore. C’est ce que révèle le sondage Opinionway réalisé pour le loueur Amivac, entre le 11 et le 15 juin (le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole le 14).

Mais ces futurs vacanciers sont encore dans l’expectativ­e. Mijuin, 60 % d’entre eux n’avaient toujours pas réservé leurs vacances. 38 % pensent le faire d’ici à la fin juin tandis que 15 % comptent attendre la dernière minute. Plus des trois quarts resteront en France

Sans surprise, plus des trois quarts des vacanciers (77 %) partiront en France du fait des incertitud­es sur les voyages à l’étranger. 34 % indiquent même le faire pour soutenir l’économie française. Dans le trio de tête des régions qu’ils choisissen­t pour leur villégiatu­re : Provence-alpescôte d’azur (24 %), Bretagne (19 %) et Languedoc- Roussillon (16 %). Quatre bailleurs sur cinq s’attendent à des difficulté­s

Cela suffira-t-il à compenser la baisse annoncée de la clientèle étrangère ? Rien n’est moins sûr. Du côté des bailleurs, qu’a sondés directemen­t Amivac (1 650 questionna­ires), on a bien conscience que la crise sanitaire aura un impact négatif. 78 % sont de cet avis. La moitié des bailleurs pensent même que leur taux de remplissag­e va baisser d’au moins 20 %.

Pour autant, ils ne se résolvent pas à baisser leurs tarifs. 83 % refusent de le faire, mais la quasi-totalité se disent prêts à accepter des décalages ou à rembourser les clients qui en feraient la demande. Prêts à un geste là où les étrangers feront défaut

La perception est différente suivant les régions en fonction de l’importance de la clientèle étrangère. En Bretagne, où cette clientèle est moins importante en proportion, seuls 47 % des bailleurs sont inquiets. Et ils ne sont que 9% à avoir baissé leurs tarifs tandis que 24 % l’ont fait en Provenceal­pes-côte d’azur.

Près de 20 % des sondés ont l’intention de ne pas partir en vacances. 32 % de ceux-là attendent la fin de la crise sanitaire pour le faire. 17 % expliquent leur décision par la baisse de leurs revenus et 13 % par des impératifs profession­nels. Ces considérat­ions poussent aussi à des vacances plus courtes pour ceux qui en prennent : deux semaines en moyenne au lieu de trois en temps normal. Le budget moyen pourrait dépasser 800 €

Selon un autre sondage Opinionway, cette fois-ci pour Weekender, les Français ont l’intention de dépenser 805 € en moyenne pour leurs vacances.

Ce budget varie cependant selon les régions d’origine. Alors que les Francilien­s sont prêts à dépenser 946 €, devant les habitants du quart Nord-est (924 €), les habitants du Nord-ouest n’y consacrero­nt que 627 €.

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