Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Comment se protéger des ondes
Smartphones, bornes Wifi, objets connectés, antennes-relais…
Smartphones, bornes Wifi, objets connectés : tous ont en commun d'envoyer et de recevoir des ondes électromagnétiques. On ignore encore si ces ondes ont des conséquences à long terme sur la santé. Dans le doute, chacun peut aménager son intérieur pour limiter son exposition.
Les effets des ondes sur la santé dépendent de la fréquence :plus celle-ci est élevée, plus l'onde est riche en énergie, et plus elle peut abîmer les cellules.
Mais , en ce qui concerne les appareils de la maison, l'énergie émise est trop faible pour cela. On observe toutefois des effets sur le corps : dans le cas des radiofréquences, leur énergie est suffisante pour provoquer un échauffement des zones du corps exposées, par exemple celle de l'oreille après une conversation prolongée avec son téléphone portable. Dans le cas des champs électromagnétiques basse fréquence, comme la lampe de chevet ou le radio-réveil de votre chambre, ils peuvent induire des courants dans le corps et une stimulation électrique du système nerveux.
«Cela étant, ces effets disparaissent dès que l'on s'éloigne de la source », explique Gilles Brégant, directeur de l'agence nationale des fréquences (Anfr).
En revanche, les scientifiques n'ont toujours pas de certitude sur les impacts sanitaires à long terme. À ce jour, aucun mécanisme biologique prouvant leur existence n'a été identifié. Toutefois, en 2019, l'agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a souligné l'augmentation potentielle de l'incidence de leucémies chez les enfants habitant à proximité des lignes à haute tension (à moins de 50m).
Mêmes interrogations pour des utilisateurs intensifs (à partir de 30 minutes par jour) de téléphones mobiles. C'est pour ces raisons que le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé, en 2011, les champs électromagnétiques en catégorie 2B : cancérogènes possibles.
Enfin , l'exposition à un champ magnétique sur le long terme pourrait également augmenter la survenue d'atteintes neurologiques, voire cardiovasculaires.