Vélo-trial. « L’administration fiscale n’est pas une banque »

Je suis un sportif et j’ai voulu développer l’association pour devenir un club ». Sept ans plus tard, il mettait en place un service de réparation de vélos à la demande des parents. Cette activité le conduit devant les juges pour des sommes importantes. « Bénéficiaire du RSA quand j’ai démarré… Petit à petit le magasin s’est développé. Ça marchait bien, mais j’étais à 90 % dans le club… Je regrette une seule chose, la partie argent. Quand le contrôle est arrivé : l’on a cessé. Les licenciés sont passés sur un autre club et je continue à entraîner… ». La partie civile: « Il a utilisé l’administration en se disant : c’est pour le bien des autres… L’administration fiscale n’est pas une banque. Deux problèmes : la fraude et le préjudice… ».

« LES PARENTS ADORAIENT LE MERCREDI TRIAL »

Aucun antécédant judiciaire, le ministère public va requérir 6 mois de prison. La défense : « Il se retrouve devant vous sur des faits qu’il reconnait. La sanction doit-être abordée en fonction du contexte. Ce n’est pas quelqu’un de malhonnête… Il n’a jamais cherché à s’enrichir personnellement. Pendant 15 ans, il entraîne et organise des manifestations sportives… Les parents adoraient le mercredi trial… Il a même eu les honneurs de la ville de Montauban… L’administratif qu’il faisait très mal… Pas de redressement personnel par l’administration fiscale et pas le moindre enrichissement personnel».

(Ph. illustration). “Pendant 15 ans, il entraîne et organise des manifestations sportives”