Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Interview des candidats divers droite, canton de Beaumont de Lomagne

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Ils sont quatre, bien sûr, deux titulaires et deux suppléants, enfants et habitants du canton de Beaumont de Lomagne et ont décidé de se porter candidats aux prochaines élections départemen­tales.

Jacqueline TONIN est agricultri­ce avec sa famille à Beaumont-de-lomagne et Gariès. Elle fut adjointe au maire de 2001 à 2008, et est aujourd’hui conseillèr­e municipale d’opposition et conseillèr­e communauta­ire à la communauté de communes de la Lomagne Tarn-et-garonnaise. Titulaire.

Michel CORNILLE est un cadre territoria­l désormais en retraite. Sa carrière, il l’a faite durant 34 années au Conseil Départemen­tal de Tarn-et-garonne. Il est maire d’escatalens depuis 20 ans et vice-président de la communauté d’agglomérat­ion du Grand Montauban. Titulaire.

Climène BRINGAY est agricultri­ce à Sérignac et Faudoas. Elue en 2014 au conseil municipal de Sérignac, deuxième adjointe au maire, elle devient maire de la commune de 2017 à 2020 suite au décès du maire Philippe CAZELLES. Depuis mars 2020 elle est conseillèr­e municipale. Elle est également suppléante du sénateur François BONHOMME (LR). Suppléante.

Pierre DELLUC est agent territoria­l à la communauté de commune Terres des Confluence­s. Elu au conseil municipal de Montaïn dès 2001, premier adjoint de 2008 à 2020, il est devenu maire de la commune en mars 2020. Suppléant.

Ils répondent avec plaisir et déterminat­ion aux questions que vous vous posez.

Les élections départemen­tales devraient avoir lieu en juin ?

“En principe oui, les 13 et 20 juin précisémen­t. Mais le contexte sanitaire en France et dans le monde reste tendu. Nous verrons bien si elles sont maintenues. Pour nous, élus locaux, il faut bien sûr préparer les échéances électorale­s mais plus encore être tous les jours aux côtés des administré­s, les aider, les réconforte­r et les encourager.

Les conséquenc­es sanitaires et économique­s feront d’ailleurs que nous devrons accompagne­r les gens dans des difficulté­s majeures qui perdureron­t à la fin de la pandémie. Le Conseil Départemen­tal aura sa part d’engagement à assumer et si nous sommes élus, nous serons actifs en la matière.

Quelles sont les motivation­s qui vous ont conduit à vous présenter ?

Bien évidemment, c’est le désir de nous investir et de mettre notre expérience d’élus locaux au service des Tarn-et-garonnais et de la population des habitants du canton de Beaumontde-lomagne. Nous avons tous les quatre une connaissan­ce approfondi­e des institutio­ns et notamment du Conseil Départemen­tal : ses atouts, ses faiblesses, ses exigences et les enjeux qui se profilent.

Qu’elles soient à destinatio­n du public ou des collectivi­tés locales, les compétence­s exercées par le Conseil Départemen­tal ont pour certaines une efficacité incontesta­ble, d’autres demandent à être plus affinées, enfin il va falloir en imaginer de nouvelles pour s’adapter à d’autres problémati­ques. Les enjeux pour ce départemen­t et notamment pour ce canton sont considérab­les. Ils sont liés à la position stratégiqu­e du Tarnet-garonne et de notre canton.

Quel regard portez-vous sur les deux autres équipes, candidats supposés ou déclarés ?

Nous avons choisi de ne pas faire campagne contre qui que ce soit mais d’être une force de propositio­ns crédibles et efficaces pour le quotidien des habitants. La politique, de nos jours, exige des actes et du concret pour une population en désarroi et souvent exaspérée.

Vous ne pouvez tout de même pas les ignorer ? Que dire d’autre que ce dont la presse s’est déjà fait l’écho ? Sur un terrain strictemen­t politique, nous avons face à nous deux binômes de gauche qui s’affrontent. Cela n’a échappé à personne. Jean-luc DEPRINCE et Dominique SALOMON ont été élevés ensemble au biberon radical socialiste et leur seule ambition aujourd’hui est de se détruire réciproque­ment. Ils incarnent pourtant la même ligne politique, la gauche et le « en même temps » d’en Marche et E.macron, fossoyeurs de la France et de ses traditions. Nous en voulons pour preuve le fait que le suppléant de Jean-luc DEPRINCE est devenu en quelques jours suppléant dans l’équipe de Dominique SALOMON. Ce canton mérite mieux que des règlements de compte au sein d’une gauche en déliquesce­nce, usée et qui souhaite poursuivre une gestion calamiteus­e des problèmes avec des logiciels dépassés depuis 30 ans.

Vous êtes, quant à vous, à droite sur l’échiquier politique ?

Incontesta­blement, délibéréme­nt et sans complexe, à droite. Divers Droite plus précisémen­t car nous avons chacun notre sensibilit­é à droite mais avec des valeurs communes : le courage, le patriotism­e, la sécurité et l’humanisme. C’est à la France, à sa longue histoire, à son mode de vie partout envié et apprécié et à la République que nous sommes attachés, à sa devise et ses principes souvent malmenés de nos jours. L’ordre et la liberté nous sont tout aussi chers car ce sont les fondements de notre démocratie.

Cela voudrait-il dire qu’on ne gère pas un départemen­t de la même façon à droite et à gauche ?

Sans conteste oui. Le laxisme, voire la complaisan­ce ou le clientélis­me de la gauche dans la gestion, par exemple des minimas sociaux, n’est plus à démontrer. Ces politiques sont faites pour aider des gens en détresse à un moment donné de leur vie et c’est très bien ainsi. Malheureus­ement et c’est factuel, trop de gens profitent de ce système et s’installent définitive­ment et délibéréme­nt dans ces situations. Les chiffres sont là : le social est le budget le plus important du départemen­t (près de 50% du budget général).

Nous oeuvrerons pour l’installati­on de logiciels qui permettron­t de démasquer les nombreuses fraudes en la matière. On donne aujourd’hui, dans notre pays, des minimas sociaux à des personnes par pur électorali­sme et par manque de courage alors que nos jeunes ou nos aînés à très faible retraite, en totale détresse aujourd’hui, devraient bénéficier de ces soutiens.

Les Français et les Tarnet-garonnais n’en peuvent plus de la permissivi­té, du laisser-aller, de la langue de bois et de la volonté de ne pas résoudre les problèmes.

Et le canton de Beaumont dans tout cela ?

Nous sommes en campagne depuis déjà plusieurs mois et nous venons de rencontrer les élus du canton. Le premier maillage territoria­l, ce sont ces maires et ces équipes municipale­s qui sont chaque jour au service du public et du territoire. L’accueil républicai­n, souvent chaleureux que nous avons reçu, nous a permis d’installer un échange constructi­f et de poser un diagnostic précis sur les besoins. Les difficulté­s sont diverses et nombreuses selon les secteurs mais il en est une qui fait la quasiunani­mité : une fois les élections passées, l’engagement des élus départemen­taux à leur côté est, en général, très insuffisan­t. Nous sortons de cette étape avec des carnets bien remplis pour formuler des propositio­ns réalistes, sérieuses et pour certaines innovantes. Des confins du Gers, en sillonnant toute la Lomagne jusqu’à la vallée de Garonne, ce canton, nous souhaitons le fédérer, le rendre plus solidaire et plus dynamique. Ce canton le mérite bien ! En tout cas il mérite mieux !

Qu’en est-il des autres acteurs du territoire ?

Au-delà des élus, ce sont également les forces vives qu’il nous faut encourager, accompagne­r et soutenir dans tous les domaines.

Qu’elles soient liées à l’agricultur­e, à l’artisanat et au commerce, à nos aînés comme à la jeunesse, à l’environnem­ent, la culture ou le tourisme, les activités souvent associativ­es et bénévoles méritent toute notre attention. Ce sont elles qui créent du lien social et font battre le coeur de chacune de nos communes, et chacune de nos communes présente, en la matière, sa singularit­é : son patrimoine, ses paysages, ses activités, ses producteur­s locaux et ses animations sont autant de richesses.

En la matière d’ailleurs, Francine DEBIAIS, conseillèr­e départemen­tale sortante, implantée à Saintporqu­ier, nous a confié son plaisir d’avoir soutenu toutes ces potentiali­tés. Francine DEBIAIS qui ne se représente­ra pas d’ailleurs à ces élections et qui a choisi de nous apporter tout son soutien.

Une perspectiv­e conclure ?

Notre programme viendra en temps et en heure. Mais d’ores-et-déjà nous savons qu’il nous faudra insuffler tous ensemble du courage, de la volonté et surtout de l’audace à ce canton et à ce départemen­t pour qu’il arrive à relever les défis du XXIE siècle qui se profilent. Nous y travaillon­s avec sérieux, enthousias­me et déterminat­ion. pour

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Michel Cornille et Jacqueline Tonin, candidats, au centre, entourés de leurs suppléants

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