Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
LE BUDGET PRIMITIF A FAIT DÉBAT
LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU GRAND MONTAUBAN S’EST TENU DANS LA SALLE VALOREM, SOUS LA HOULETTE DE SON NOUVEAU PRÉSIDENT, THIERRY DEVILLE.
Un programme chargé, avec en point d’orgue le pavé financier, et un débat sur le budget primitif Principal et sur les budgets primitifs annexes. Sujet de prédilection du président Thierry Deville qui a tenu à faire un long préambule à vocation pédagogique, avant de détailler poste par poste les dépenses et recettes pour la section de fonctionnement et la section d’investissement.
Il a tenu à préciser que la crise sanitaire allait forcément impacter le GMCA par rapport aux recettes attendues et que la seule marge de manoeuvre, la taxe foncière, était égale à 6% de la totalité des recettes.
AUGMENTATION DE LA TAXE FONCIÈRE
Thierry Deville : « Il y a deux façons de voir les choses, la première c’est de dire je ne vais pas du tout travailler sur cette marge de manoeuvre et on aura en face de nous le mur manque de ressources en 2022, la seconde c’est de choisir de cultiver l’ambition, si nous voulons avoir un territoire qui évolue.
Rodolphe Portolès, pour Montauban citoyenne, a précisé sans surprise qu’ils n’avaient pas globalement la même lecture de la présentation et a insisté, entre autre, sur le montant de la dette qui se monte à 158€43 par habitant à comparer avec celui de l’année précédente qui était de 104€18 et son opposition à l’augmentation des taxes.
Thierry Deville : « Avec cette dette nous nous situons largement en deçà des villes identiques, gouverner c’est prévoir, je ne peux pas proposer à cette collectivité une inertie. »
Pour Arnaud Hilion de l’alternative pour Montauban : « Dans vos engagements de campagne vous affirmiez que vous n’augmenteriez pas les impôts. »
Thierry Deville : « Que représente le montant de l’augmentation de la taxe foncière environ 40 à 50 euros, quel est le montant qui va être économisé avec la suppression de la taxe d’habitation entre 500 et 600 euros. Est-ce que vous pensiez pendant la campagne électorale que les conditions que nous vivions seraient celles d’aujourd’hui, on ne navigue pas à vue, mais on navigue avec intelligence et on essaie de se projeter dans l’avenir. Cela ne nous fait pas plaisir d’augmenter les impôts, mais c’est peutêtre le moment de le faire.»
Sans grande surprise le budget a été voté à la majorité, seule l’opposition votant contre.