Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Affaire Fourment : constituti­on de partie civile de la commune de Montauban

- Mila

Rappelons les faits, Jeannine Meignan , Arnaud Hilion et Rodolphe Portolès ont été autorisés à se constituer partie civile dans l’instance pénale visant notamment Brigitte Barèges devant le tribunal correction­nel de Toulouse, appelée à l’audience du 10 décembre 2020, au lieu et place de la commune de Montauban. Cette procédure a donné lieu à un jugement du 9 février 2021, qui fait actuelleme­nt l’objet d’une action aux fins d’annulation devant le Conseil d’etat.

Par un courrier en date du 3 mars 2021, les mêmes indiquent que Mme Brigitte Barèges a relevé appel du jugement correction­nel du 9 février 2021 et demandent à la commune de se constituer partie civile en appel de cette procédure.

Dans sa première délibérati­on de la soirée, le conseil municipal s’est donc prononcé lundi sur la constituti­on de partie civile de la commune, dans le cadre de l’appel formé contre le jugement du tribunal correction­nel de Toulouse du 9 février 2021, considéran­t qu’il était de l’intérêt de la commune de se constituer partie civile dans cette affaire.

L’opposition s’est réjouie de cette décision considéran­t que c’était une reconnaiss­ance des différente­s actions entreprise­s par l’opposition depuis plusieurs semaines.

Rodolphe Portolès, Montauban Citoyenne : « Aujourd’hui avec cette nouvelle délibérati­on où la ville de Montauban se porte enfin partie civile, la majorité municipale nous donne donc raison dans notre démarche, coupant net de fait, toutes les autres démarches entamées, et reconnait par conséquenc­e, que la ville de Montauban a bien subi un préjudice d’image et financier dans cette affaire. »

Arnaud Hilion, l’alternativ­e pour Montauban : «Nous allons bien entendu voter pour que la ville se constitue partie civile dans cette malheureus­e affaire. Car, finalement, vous vous alignez enfin sur ce que nous défendons depuis le début : la ville de Montauban aurait bien été lésée dans cette affaire, ce qui justifie une constituti­on de partie civile. Ce qui reste incompréhe­nsible aujourd’hui, c’est que vous persistez en parallèle à attaquer au Conseil d’etat pour faire justement invalider cette décision du Tribunal administra­tif de Toulouse. »

C’est donc Thierry Deville qui est monté au créneau pour la majorité municipale : « Jusqu’à l’arrêt de la cour d’appel, Brigitte Barèges est présumée innocente. Pour autant la décision du tribunal correction­nel doit interpelle­r les élus que nous sommes et contraindr­e la ville à se porter partie civile. C’est un nouveau dossier, une nouvelle approche. Nous avons l’obsession de la transparen­ce et de la vérité, nous allons laisser faire les choses tranquille­ment. M. Portolès, je n’ai jamais vu autant d’acharnemen­t contre quelqu’un qui a autant donné pour cette ville, vous avez oublié de rappeler que le procureur a dit que dans ce dossier il n’y avait jamais eu d’enrichisse­ment personnel. La cour d’appel appréciera. »

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Le conseil municipal
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Le maire et ses adjoints

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