Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées

La population est divisée !

35 personnes sont logées au centre à Séméac

- CB65

Un “mur de la honte” a été construit à l’hôtel Formule 1 de Séméac pour dénoncer l’arrivée des migrants faite sans concertati­on avec les élus et les riverains de Séméac...

Le réseau éducation sans frontière des hautes-Pyrénées organisait une conférence de presse à Tarbes afin d’évoquer la situation des migrants arrivés quelques jours plus tôt à Séméac.

Son coordinate­ur, JeanLouis Imbert est revenu sur les péripéties du fameux “mur de la honte” construit à l’hôtel Formule 1 de Séméac pour dénoncer l’arrivée des migrants faite sans concertati­on avec les élus et les riverains de Séméac. Actuelleme­nt, 35 personnes sont logées au centre à Séméac.

“Nous sommes vigilant par rapport aux promesses faites par l’état et par certains élus qui n’ont pas été à la hauteur cet été (allusion aux élus qui ont signé l’autorisati­on pour la constructi­on du mur).

Ce week end, pendant les fêtes de Séméac, Geneviève Isson doit recevoir les migrants au cours d’une céré- monie qui permettra d’accueillir, à cette occasion, toutes les personnes nouvelleme­nt installées à Séméac. Elles sont attendus en mairie ce dimanche 17 septembre à 11h30. Nous serons là pour les aider avec des traducteur­s.

Les migrants doivent être reconnus comme des Séméacais et ils doivent pouvoir trouver leur place en Bigorre ou ailleurs. Nous accompagne­rons les familles durant les mois à venir et nous préparons déjà un prochain rendez-vous festif à Séméac pour partager nos cultures. Nous avons organisé une réunion d’informatio­n il y a quelques jours pour les personnes qui désiraient en savoir plus, et plus de 50 personnes étaient présentes.

Nous veillerons à ce que les droits des enfants soient respectés, tant pour l’éducation que pour la santé. A l’arrivée des migrants avec enfants, il n’y avait pas de couches pour les bébés alors que les services de l’état détient tous les documents relatifs pour chaque migrant. RESF restera au contact des migrants pour s’assurer que l’ADOMA respecte ses engagement­s tant auprès de l’état que des mi- grants.

Quelques retards ont été pris en ce qui concerne l’installati­on de mobiliers mais dans l’ensemble, la situation est correcte.

Tous les enfants sont scolarisés, mis à part les collégiens qui sont arrivé samedi dernier. La navette pour relier le centre-ville de Tarbes fonctionne bien. Des villages des Hautes-Pyrénées nous ont contacté pour accueillir des familles de migrants. C’est un réel espoir pour ces personnes et une richesse pour les autoch- tones.” a dit le coordinate­ur du départemen­t.

Aux dernières nouvelles, il semblerait qu’une maison appartenan­t à l’état et jouxtant le centre soit en vente. Elle abriterait une directrice d’une institutio­n étatique ! Est ce un hasard ?

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Quelques membres du collectif “RESF65” (Ph CB65)

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