Choisir l’essentiel

Notre amie Mathilde a passé deux jours à chercher une agrafeuse. Elle sait qu’elle en possède au moins une - sinon deux ou trois - mais sans pouvoir mettre la main dessus. Elle vit dans une grande maison sur trois niveaux où rien n’a bougé depuis... 1930. L’heure du grand ménage a sonné. Elle va y consacrer deux heures pas jour aussi longtemps que nécessaire. D’abord faire trois tas. Ce qu’elle garde. Ce qu’elle jette. Ce sur quoi elle hésite encore : conserver ? recycler ? vendre ? donner ?

Une décision qui en amène beaucoup d’autres: est-ce que ma vie me satisfait ? Pour cela il convient d’examiner a quoi on passe son temps. Moins d’objets cela signifie moins de place, moins de rangement, moins de ménage, davantage de temps à passer à des activités plus gratifiantes. Et apprendre à ne plus écouter les sirènes de la publicité qui vous poussent à acheter tout ce dont vous pouvez très bien vous passer. En cette période de baisse du pouvoir d’achat la simplicité volontaire devient une idée à la mode, et les ouvrages sur le sujet fleurissent. De « L’art de la simplicité» de Dominique Loreau, inspiré du mode de vie japonais, à l’ouvrage de Marc Halevy «Simplicité et minimalisme», astuces et conseils ne manquent pas. Et dès qu’on s’y met on se sent à la fois léger, joyeux et libéré.

Décider de mettre de l’ordre dans ses placards et... dans sa vie. Peut-être est-ce le moment idéal en cette période de bonnes résolutions.