Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
La très Sainte Vierge n’est pas à vendre
A cause du coronavirus, plus de la moitié des pèlerinages sont annulés. «Lourdes a besoin du monde, le monde a besoin de Lourdes » lance Mgr Olivier Ribadeau Dumas. Ainsi est né ce grand pèlerinage digital mondial le 16 juillet. Deux mois après sa réouverture au public, le 16 mai dernier, le Sanctuaire se devait de « créer l’évènement : Lourdes United « avec des moments de prières, des témoignages et des animations pour les catholiques du monde entier.
Et la date correspond à la dernière des 18 Apparitions de la Vierge à Bernadette en 1858 : « Cela sera une journée de pèlerinage normal, avec un certain nombre d’offices à la Grotte, des chapelets, des différentes messes en 10 langues, journée bâtie pour que les différents fuseaux horaires puissent retransmettre des éléments, pour permettre à tous les pèlerins dans le monde entier de se réunir, de 7 heures à 22 heures. »
Deux plateaux télévisés sur la rive droite, en direct, de 16 heures à 18 heures. Ils réuniront un certain nombre de témoins, soit en direct, soit par l’intermédiaire de duplex, ou d’enregistrements vidéo qui parleront de leur propre expérience de Lourdes dans le monde. ; « Ce pèlerinage a pour but de tisser le lien social avec des moyens de communication moderne. Dans une même prière et un même partage et d’échange de ce qu’ils peuvent vivre à Lourdes. Et qui relaieront un appel à la générosité pour que nous puissions faire face à cette perte d’exploitation qui s’annonce extrêmement importante en ce temps de covid-19. »
D’autres témoignages seront envoyés du monde entier, de cardinaux et des artistes telles que Gad Elmaleh. Mais le plus important seront sûrement des scènes du spectacle « Bernadette à Lourdes » Une reconstitution historique à vous couper le souffle, admirable de vérité. La Vierge n’avait-elle pas dit : « Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours. Allez boire à la Fontaine et vous y laver. » Même Bernadette, lorsque des visiteurs voyant la misère dans laquelle elle était, offraient une aumône. Elle disait : « Non, pas d’argent ! Nous ne voulons pas d’argent.» E.M.