Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
Le casse-tête du 80 km/h
C’est une impomesure pulaire. Elle a été, pour partie, à de lacol’origine lère des Gilets jaunes, et a entraîné des dégradations et des destructions de dars automatiques. Voici deux ans, le 1er juillet 2018, le gouvernement instaurait la limitation de vitesse à 80 sur 400 000 kilokm/h mètres de seconroutes daires. Objectif ? Sauver entre 300 et 400 vies par an.
Vingt -quatre mois après, quel bilan en tirer ? Selon les premières données, le but n’est pas atteint : 150 décès évités la première année, 200 la suivante. De quoi mettre de l’eau au moulin de l’association 40 millions d’automobilistes, en pointe dans le combat contre le 80 km/h.
Déléguée générale de la Prévention routière, Anne Lavaud ne conteste pas ce bilan en demi-teinte. « Mais cette mesure n’a pas eu le temps de s’installer, perturbée par les Gilets jaunes, la dégradation des radars et le confinement. » Pour elle, tion doit donc encore être prolongée, au moins trois années de plus. « C’est une certitude, la vitesse est source d’accidents et gravation des accidents. » Fortes disparités Si le 80 km/h est toujours la norme dans l’Hexagone, des exceptions se font jour depuis quelques mois.
Après la porte ouverte par le président Emmanuel Macron à l’issue de la crise des Gilets jaunes, déseize partements ont décidé de revenir au 90 km/h sur tout ou partie de leur réseau routier (1).
Quinze mille kilomètres de routes départementales sont concernés par cette augmentation de la vitesse. Au cours des prochaines semaines, une vingtaine de nouveaux départements devraient aussi se laisser tenter par le 90 km/h.
De quoi perturber les tomobilistes, devant sans cesse adapter leur vitesse, d’un territoire à l’autre. « C’est la confusion totale ! En matière de sécurité tière, plus une règle est elle est acsimple,mieux ceptée. Dès qu’elle se elle est décomplexifie, criée », AnneLadéplore vaud.
Une confusion que connaît Vincent Descoeur, député Lr du Cantal. « Dans mon département, grâce au 90, nous avons gné en mobilité sans hausse des accidents. Il est temps, maintenant, que toutes les routes nationales et départementales nent à 90, pour apporter de la clarté. » Une idée que jette Anne Lavaud, au nom de la sécurité.
(1) Bas-Rhin, Cantal, rente, Cher, CôteCorrèze, d’Or, Deux-Sèvres, Marne, Hautes-Alpes, Hautes- Pyrénées, Indre, Loir-et-Cher,
Loire, Orne, SeineSarthe, et-Marne.