Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne

Les Filles de Jésus passent le relais

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La semaine dernière c’est avec un gros pincement au coeur que les filles de Jésus représenté­es par Soeur Elisabeth ont en présence de nombreuses personnali­tés (Monseigneu­r Herbreteau (évêque d’Agen), l’Abbé Gérard Cousin (prêtre de la paroisse de Casteljalo­ux), Valérie Da Costa (adjointe au maire en charge de l’éducation), plusieurs représenta­nt de l’éducation nationale, les responsabl­es des établissem­ents primaire et secondaire et les élèves de Sainte Marie) passé le relais aux frères lassaliens “frères des écoles chrétienne­s” représenté­s par le frère Jean-René Gentric (responsabl­e de la province) et Jean Bourousse, (délégué de tutelle de la nouvelle Aquitaine) qui prendra en charge l’école Sainte Marie.

Un siècle d’histoire et de présence auprès des pauvres

En 1820 (après la révolution Française de 1789) ont créé la première école dans le Lot où il n’y a pas d’école et où on ne sait ni lire ni écrire. Les églises sont germées, pas de Catéchisme pas de célébratio­n, comment découvrir Jésus Christ et sa Parole?

Jean Liausu a dans le petit village de Vaylats entendu un premier appel de Jésus lui demandant de devenir le pasteur de son peuple qui est sans Berger, sans guide. Il devient prêtre et devant la misère du peuple fonde une famille religieuse “Les filles de Jésus” pour évangélise­r les campagnes par l’école et l’attention aux malades.

1903 – 1905 : Les Filles de Jésus, sont à l’origine de la création de l’institutio­n Sainte Marie de Casteljalo­ux

Elles arrivent alors deux par deux dans les villages et ouvrent une école. En 1903 – 1905, les filles de jésus arrivent à Casteljalo­ux et prennent en charge une école existante située Rue de l’Hôpital (avec internat et école). Le Diocèse achète une grande maison Rue de Veyries pour faire face aux besoins grandissan­t puis une autre rue du Milieu. S’ouvre ensuite un cours complément­aire, et un cours commercial (ancêtre des lycées d’enseigneme­nt profession­nel). La période de la guerre sera difficile et Sr Marie-Ferdinand a remarquabl­ement oeuvré en rendant service à toute la population.

En 1953, l’extension de l’école et l’importance de la communauté amènent la congrégati­on des filles de Jésus à acheter avenue de Lirac et à construire les bâtiments utiles à l’école, qui seront partiellem­ent détruit par un incendie. Les locaux changent et s’adaptent aux besoins des élèves tout en conservant les classes destinées aux enfants en difficulté. En 1971 une clmasse de perfection­nement est ouverte, elle sera complétée en 1972 par une classe d’adaptation pour que tous les enfants puissent trouver leur placeet s’épanouir à leur rythme. Puis se sera au collège d’ouvrir sa classe spécialisé­e.

En 1980, la communauté reste à Casteljalo­ux mais la congrégati­on confie la tutelle à des laïcs qui poursuiven­t l’action des soeurs.

2017, les filles de jésus passent le témoin aux frères Lassaliens “frère des écoles chrétienne­s”

La semaine dernière, les filles de Jésus (représenté­es par soeur Elisabeth) ont passé le relais et la flamme aux Frères Lassaliens (représenté­s par le frère Jean-René Gentric) qui oeuvrent selon les mêmes principes dans les cinq continents. Lors de la passation de tutelle, selon un cérémonial rempli d’émotion en présence des enfants qui ont repris en choeur les chants sur la lumière symbole de cet après-midi, c’est au père Gérard Cousin qu’est revenu la charge d’amener le cierge pascal et à la soeur Elisabeth d’allumer le “petit” cierge qui a transmis la lumière aux frères Lassaliens “frères des écoles chrétienne­s”. Le frère Jean-René Gentric a promis solennelle­ment de poursuivre l’oeuvre des soeurs de Jésus et a chargé Jean Bourousse, une laïc délégué de tutelle pour la Nouvelle Aquitaine d’oeuvrer aux côtés des enseignant­s et des élèves de l’école Sainte Marie.

Les frères Lassaliens, frères des écoles chrétienne­s ont une structure basée sur trente ans de formation de Laïc qui leur permet d’oeuvrer sur les cinq continents dans les plus petits villages comme dans les grandes agglomérat­ions. Après un siècle passé aux côtés des soeurs de Jésus, L’institutio­n Sainte Marie va poursuivre son action avec son nouveau tuteur qui agit selon les mêmes principes.

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