Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Une nouvelle plaque au monument aux morts
Une nouvelle plaque, protégée par le drapeau tricolore, a été dévoilée aux monuments aux morts, par le maire Claude Rességat aidé du 1er adjoint Xavier Mas, et inaugurée lors de la cérémonie commémorative du 11 novembre.
“Nos recherches dans les archives municipales et départementales nous ont révélé une erreur dans l’orthographe d’un nom inscrit sur la plaque commémorative du monument aux morts et une omission d’un enfant du village mort pour la France lors de la 1re grand guerre de 1914-1918”, explique le maire au micro. La plaque du monument aux morts s’étant détériorée, cela a permis d’effectuer les mises à jour avec une nouvelle plaque. Le nom inscrit Rousseau, est devenu Brousseau, le véritable nom. De même un enfant du pays, Montagne Elie, avait été oublié, omission réparée, il est maintenant inscrit sur la nouvelle plaque. L’arbre de la paix : “Pour tout le village, notre monument aux morts, est l’arbre de la paix, un magnolia planté à l’entrée du bourg. Des Saint Sardossois se souviennent de son histoire racontée par leurs grands-pères. Pierre Fontanille, une des mémoires de ce village qui a connu la guerre de cent ans, en connaît l’histoire contée plusieurs fois par son grandpère maternel Clovis Forestier. “Avec Rubin Coustet et d’autres peu êtres, aidés par des enfants qui tenaient l’arbre pour qu’il soit bien droit, ils ont planté cet arbre à la fin de la 1re grande guerre, “ils l’ont appelé “l’arbre de la paix”. “Ce magnolia est devenu un symbole fort dans la commune. “Pour tous les habitants, c’est sans contestation possible, notre monument aux morts” explique le maire Claude Rességat. On dit que les noms des personnes qui l’ont planté sont inscrits sur un parchemin mis dans une bouteille cachetée à la cire et planté dans les racines de l’arbre. Le maire a lu le manifeste du ministère des anciens combattants entouré du porte-drapeau, ancien combattant en Algérie, de la population, des enfants de l’école qui ont chanté la Marseillaise guidée par la professeur Hélène Thonon-Martinaud. Après la sonnerie et l’appel aux morts par le maire, la cérémonie fut clôturée par le verre de l’amitié servi salle du conseil.