Le parcours de l’exposition

Sur six sections, les visiteurs déambulent du Ve au XVe siècle à travers 230 oeuvres d’art et objets du quotidien, témoins de la complexité de ce millénaire tourmenté par les luttes d’influence sur l’Agenais. «

» mettra en exergue la cathédrale Saint-Etienne, détruite à la Révolution à travers, notamment, deux crosserons découverts dans les fondations représentant une annonciation et une vierge à l’enfant, restaurés grâce au mécénat d’Arimage. La ville d’Agen prendra son essor grâce à ses saints martyrs. Agen va devenir un lieu de pèlerinage et les personnes viendront se faire enterrer au plus près des martyrs. «

» permettra de découvrir le fameux Livre des Coutumes, manuscrit médiéval contenant « la rédaction des libertés et des franchises urbaines de la ville » (Tom-Loup Roux). «

» se traduit par l’implantation, dans la seconde moitié du XIIe siècle, de quatre ordre mendiants : les jacobins ou les dominicains dès 1249, les cordeliers ou les franciscains en 1296, les carmes en 1272 et les augustins vers 12871293. Cette section sera l’occasion de découvrir une soixantaine de chapiteaux datant des XIVe et XVe siècle, provenant de dons, principalement du XIXe siècle, par l’Institution. Trois ont été prêtés par les Soeurs Marianistes. «

» permettra d ‘admirer la châsse-reliquaire de Lamontjoie réalisée en cuivre doré orné d’émaux champlevés (le champlevé est une technique permettant d’ôter un peu de matière en vue d’y incruster de l’émail, Ndlr).

Dans la section, «

», les visiteurs pourront découvrir des pièces de monnaie royale mais également une gravure réalisée par Henri Brécy depuis les coteaux de l’Ermitage, sur laquelle figurent la cathédrale Saint-Caprais, les ruines de la cathédrale Saint-Etienne, l’église Saint-Hilaire ainsi que l’église des Jacobins. «

» mettra en lumière Boudon de Saint-Amans qui a transcrit une inscription gravée dans un marbre découvert lors de la démolition du château de Sauvagnas et Pierre de Beaumesnil reprenant, dans son manuscrit des « Antiquités de la ville d’Agen » une épitaphe sur tombeau rédigée en latin, enchâssée dans un mur d’une propriété, à l’entrée de la rue Garonne.