Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
A chaque jour suffit sa joie… !
Le 24ème Festival d’Agen a levé officiellement son rideau samedi soir dans la cour du collège Chaumié, en présence de Laurence Maïoroff, adjointe à la culture et de Françoise Danell, cofondatrice du Théâtre du Jour avec Pierre Debauche, son époux. Premier Festival sans l’homme de théâtre mais sa présence erre dans les esprits, même de ceux qui ne l’ont jamais côtoyé.
«
» ! Françoise Danell, bien plus qu’une femme de théâtre est drapée dans une dignité qui ne peut que laisser pantois. Si les larmes coulent au fond de son coeur, c’est le visage serein que la grande dame est apparue aux côtés de l’élue, s’adressant à l’assemblée avec l’ironie-sagesse de ceux qui ont vécu de grandes et belles aventures humaines. «
». Du positivisme, toujours… C’est avec une émotion palpable dans la voix que Laurence Maïoroff a ouvert le festival. « Pierre nous a quittés après avoir creusé un sillon culturel ». Pierre et Françoise ont posé leurs valises artistiques à Agen en 1993, avec la ferme intention de monter une école de formation. C’était sans compter le soutien indéfectible d’un homme : le docteur Paul Chollet grâce auquel plus de 500 acteurs auront pu être formés. Le Théâtre du Jour est devenu un formidable tremplin pour tous les amoureux de la scène, un lieu d’exigence et de rigueur pour donner le meilleur de soi. Ils viennent parfois de loin, pour suivre les cours qui y sont prodigués avec une appétence théâtrale sans faille. Pierre avait deux préoccupations : «
poursuit Laurence Maïoroff.
». Françoise Danell n’est pas seule. Elle peut non seulement compter sur une équipe entièrement dévouée à la cause de Pierre mais également sur Olivier Dumas, le « », aussi « » que pouvait l’être Pierre.
Jouer pour ouvrir le coeur et illuminer les âmes
La scène… parlons-en, justement ! «
» ! Se faire plaisir ? « » ! Françoise Danell, une femme entière et dévouée aux autres, qui s’efforce d’inculquer les mêmes valeurs à « ses » enfants de scène. «
» la « mission » est accomplie ! Chaque spectacle est différent et Françoise, à l’instar de Pierre, tolère l’imperfection. «
» ironisait le Maître. La soif d’apprendre est intarissable et les élèves s’abreuvent à sa source avec une délectation contagieuse. Le public ne s’y trompe pas et en redemande !