Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne

Elle montre les crocs

Apparue en 2011, puis restylée en 2014, l'heure de la métamorpho­se a sonné pour la grande berline du lion. Son design affirmé se dote des derniers codes stylistiqu­es de la marque et elle abandonne la traditionn­elle malle pour un hayon qui dynamise sa silh

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Après s'être penché avec succès sur le berceau des Crossovers, la marque de Sochaux, en nette progressio­n sur tous les segments, veut redonner l'envie de conduire des grandes berlines. Pour la deuxième génération de la 508, les attributs stylistiqu­es des derniers SUV de la marque ont été greffés sur la nouvelle berline du segment D. L'ensemble est très homogène, malgré 8 cm de moins que sa deversion vancière, à 4,75 m. Agressivit­é dans la face avant avec les feux de jour en forme de crocs, des projecteur­s LED et une calandre verticale imitant un drapeau à damier. Le lion trône en son centre et, sous l'avancée du capot, se cachent les radars et autres capteurs d'aides à la conduite. Petit clin d’oeil à son aïeule, la 504, le retour de l'identifica­tion du modèle en bout de capot lui donne le petit côté chic. Le profil rentre dans catégorie très appréciée des coupés 4 portes. L'arche du pavillon retombante de ce type de silhouette a la contrainte d'être un peu gênante pour accéder aux places arrières mais, contribue fortement au dynamisme. Les portières sont dépourvues de montants, comme les véritables coupés. On apprécie toutefois le contour chromé entourant les vitrages. Notre véhicule d'essai, en GT, était chaussé de jantes de 19 pouces mais, des montes de 16 à 18 sont disponible­s suivant les versions. La partie arrière abrite une petite révolution pour la grande Peugeot... Un hayon fait son apparition. Il apporte élégance et fluidité des lignes lorsqu'on contemple la poupe de la 508. Ce hayon, motorisé s'ouvre sur un espace de chargement de 487 litres soit un peu plus petit que l'ancienne génération. Un fin bandeau fumé sur la largeur de la voiture abrite les feux en forme de griffes, désormais familiers sur une lionne. Deux échappe(accolés ments chromés sur GT Diesel, aux extrémités sur GT esla sence) revendique­nt sportivité du nouveau vaisseau amiral du constructe­ur.

VIE À BORD

La nouvelle 508 adopte à son tour le i-Cockpit, ici dans une déroutière, finition très spectacula­ire, proche du concept-car Exalt. La position de conduite est facile à trouver avec les sièges à mulélectri­ques tiples réglages recouverts de cuir ou d'Alcantara. L'ambiance intérieure respire le travail soigné comme le placage en bois véritable sur GT. La large console centrale rehaussée accueille le levier de vitesse, le frein à main électrique ou le sélecteur de mode de conduite (Eco, Sport, Confort). Toutes les commandes tombent naturellem­ent sous la main. Des touches piano, véritables raccourcis pour accéder aux fonctions de climatisat­ion, navigation ou paramètres du véhicule, sont en liaison directe avec l’écran central de 10 pouces orienté vers le conducl'entrée teur (8 pouces sur de gamme). On retrouve le petit volant, une première donc sur une et son combiné tête haute numérique entièremen­t personnali­sable. Souvent décrié par les personnes de grande taille, votre serviteur s'est senti à son aise face à ce i-Cockpit de dernière génération qui intègre un inédit système de vision de nuit. En effet, une caméra infrarouge scrute la route sur une distance de 250 m. bien plus que la portée des projecteur­s. Toujours au chapitre sécurité, on peut ajouter le régulateur adaptatif, l'aide au maintien dans la voie de circulatio­n, l’alerte de franchisse­ment de ligne, la vigilance du conducteur, la reconnaiss­ance des panneaux de vitesse mais aussi les Stop et les sens-interdits... Côté connectivi­té, la fonction Mirror Screen accepte Apple Carplay et Android Auto. Enfin, pour les plus craintifs des centres urbains, la vision 360° couplée à la fonction parking automatiqu­e vous permettra de vous garer avec sérénité.

SUR LA ROUTE

Malgré la largeur de la voiture et la position assez basse de l'assise, on est tout de suite à l'aise, et ce, dès les premiers tours de roues. Comme d'habitude chez Peugeot, la nouvelle 508 nous a bluffés par son châssis. Elle est réellement comme sur des rails et se place avec précision dans les courbes. Le petit volant, déque crié au même titre le comrenforc­e biné tête haute, cette maniabilit­é. La version GT ne fait pas de jaloux en proposant 225 ch. en essence ou 180 pour les partisans du Diesel. Mais seule la version essence dispose de la suspension pilotée. Les lacets de la Vésubie auront été un terrain de choix pour tester son efficacité. Pour ceux qui auront besoin de moins de puissance en essence, notre choix se porte sur l'unique alternativ­e, le PureTech 180ch. toujours de cylindrée 1,6 l. Avec une finition GT Line, le badaud n'y verra que du feu et votre porte-monnaie vous repuissanc­e merciera. La est largement suffisante et l’agrément de conduite aussi remarquabl­e. Pour les motorisati­ons Diesel, les 1,5 et 2,0 Blue HDi sont disponible­s en 130, 160 et 180 ch. Nous avons testé ce dernier bloc qui a donné toute satisfacti­on notamment en insonorisa­tion, reprises et performanc­es. Notons que toute la gamme des moteurs dispose du Stop&Start et est obligatoir­ement couplée à la nouvelle boîte auto 8 vitesses, avec palettes au volant, exceptée le modèle d'accès 130 Diesel qui conserve une boîte traditionn­elle à 6 rapports et qui ouvre la palette des tarifs à 32 300 €. Pour dompter les 225 ch. de la GT, il faudra débourser 46 000 €. Pour la version Diesel, rajouter 1 600 €. Notre choix raison sera pour le 1,6 l, 180 ch. essence qui est affiLine). ché à 40 000 € (GT On nous annonce qu'une version hybride rechargeab­le est dans les cartons et que la version break, SW, pointe le bout de son nez... Fabriquée à Mulhouse, la nouvelle 508 sera dans les concession­s en septembre.

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