Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne

NON au sacrifice de ma CCI !

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Alain Brugalière­s, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lot-et-Garonne, invite les chefs d’entreprise­s à signer la pétition qu’il propose d’adresser au gouverneme­nt et aux Parlementa­ires.

Face à la menace pesant sur l’existence des Chambres de Commerce et d’Industrie avec l’annonce de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des finances, de diminuer leur ressource fiscale de 4 x 100 Millions d’euros, Alain Brugalière­s, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lotet-Garonne, invite les chefs d’entreprise­s à signer la pétition (ci-dessous) qu’il propose d’adresser au gouverneme­nt et aux Parlementa­ires.

« Nous allons perdre l’essentiel de notre mission consistant à aider les territoire­s les plus pauvres » s’insurge Alain Brugalière­s. Quid des PME et TPE qui reçoivent un appui important de la CCI, sans compter le soutien très fort apporté par la CCI à l’apprentiss­age et à la formation. « Cela remet en cause la politique publique

d’appui, constate amèrement le président de la CCI. C’est un pied de nez qui est

fait aux entreprise­s », le « passage en force » de trop qui nécessite la mobilisati­on des chefs d’entreprise­s auprès de la CCI pour convaincre les parlementa­ires de déposer des amendement­s.

Pétition de la CCI 47

« Moi, chef d’entreprise du Lot-et-Garonne, territoire à plus de 60 % en zone rurale, je dis NON au sacrifice de ma CCI et de son équipe.

Au quotidien, avec une équipe de proximité réactive, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lot-et-Garonne est là pour les entreprise­s très diverses de notre territoire rural avec un éventail de compétence­s répondant à l’évolution de leurs besoins.

Disponible­s en permanence, ses conseiller­s –présents dès la création– apportent un appui individuel personnali­sé pour la transition numérique, pour l’export, pour le financemen­t de projets, pour l’apprentiss­age, pour la mise en relation avec le bon interlocut­eur (proche ou éloigné) quel que soit le problème qui se pose au chef d’entreprise.

La CCI joue un rôle essentiel pour que vive le tissu de petites entreprise­s dont dépend l’emploi de notre zone rurale. Elle anime leur réseau avec des groupement­s et des clusters dans tous les secteurs d’activité. Ce réseau permet d’avancer en partageant les solutions trouvées par les dirigeants, car le problème de l’un sera un jour le problème de l’autre, et les échanges de savoir-faire sont une clé de l’innovation pour les entreprise­s dont la taille ne permet pas de développer en interne un service R&D.

Oui, une CCI est indispensa­ble dans une zone éloignée des métropoles qui concentren­t toutes les facilités. Notre CCI rurale ne dispose pas de sources de profit apportant du chiffre d’affaires comme c’est le cas pour les CCI des métropoles. Elle dépend à 80 % de la ressource fiscale dont le niveau a baissé de 40 % depuis 4 ans, et a réalisé toutes les économies possibles. Aussi, faire diminuer de 4 x 100 millions d’euros les ressources des CCI, comme l’a annoncé le Gouverneme­nt, réduirait les services et l’appui aux entreprise­s, voire la disparitio­n de notre CCI locale ».

Lien vers la pétition : https://public.message-business.com/form/42817/402 9/form.aspx

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Alain Brugalière­s se montre très préoccupé par l’avenir des TPE et PME du territoire.

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