Faire vibrer la lumière

77 toiles peintes par Rémy Balinières sont exposées au coeur de la galerie Montesquieu mais les visiteurs peuvent en admirer une trentaine d’autres, posées à terre, que l’artiste n’a pas eu la place d’installer.

Jamais sans mon chevalet ! Telle pourrait être la devise de Rémy Balinières, dont l’atelier principal n’est autre que la nature elle-même. C’est auprès du regretté Henri Boixel, que l’artiste fera ses premières armes picturales trois années durant. Il acquerra la technique indispensable pour s’adonner à son art de prédilection « mais après, il faut se détacher du maître, c’est dur » avoue-t-il. Ce figuratif, un peu impressionniste s’est nourrit des oeuvres de Pissarro et de Monet, pour ne citer qu’eux. « Je peins dehors sur le motif, même s’il n’est

pas évident de maîtriser les ombres et la lumières parce qu’on est dominé par ce que l’on voit. Avec les yeux reposés, on est plus objectif ». Lorsque Rémy Balinières peint à l’intérieur, c’est surtout pour affiner ses oeuvres, trouver les bons tons… Si l’univers de l’artiste se compose de paysages ruraux, ce sont surtout les paysages urbains et agenais qui occupent une place prépondérante : l’Ermitage, la gare, la Cathédrale Saint-Caprais, la passerelle, le pont-canal, l’église Saint-Hilaire… Billet visuel également pour la Costa Brava (Espagne), les Pyrénées.

Rémy peint aussi des portraits, à l’instar de celui de Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen mais projette d’étendre sa série agenaise en immortalisant sur la toile, notamment, le boulevard de la République et pourquoi pas la statue de la Marseillaise, nouvellement installé square du Pin ?! Qu’il pleuve ou qu’il neige, Rémy peint par tous les temps, à l’exception du vent. « Etre en communion avec les éléments,

c’est quelque chose de

formidable »! Exposition jusqu’au 29 juillet du lundi au samedi de 14h à 19 heures. Entrée gratuite. Informations complémentaires au 05 53 66 48 01.

Rémy Balinières expose, jusqu’à dimanche, 77 paysages urbains et ruraux, pour la plupart.